Les entrepreneurs et les ingénieurs du secteur de la construction devraient être les principaux bénéficiaires des efforts de reconstruction gigantesques attendus dans le sud des Etats-Unis, après les destructions provoquées par Katrina.
Selon certaines estimations, le montant des dégâts causés par le passage de l'ouragan Katrina pourrait dépasser 125 milliards de dollars. Le Congrès américain a déjà voté 62 milliards de dollars de fonds d'urgence. Et des dizaines de milliards de dollars de fonds supplémentaires devraient venir s'ajouter à cette manne.
Ce sont les entreprises d'ingénierie civile, rodées aux situations d'urgence comme Bechtel ou Halliburton qui ont été les premières bénéficiaires des contrats attribués par le gouvernement américain. Pour aller plus vite, ces contrats ont été attribués sans appels d'offre, comme cela avait été le cas pour Halliburton en Irak.
Une façon de faire qui a de nouveau soulevé de nombreuses critiques comme ce fut déjà le cas en 2003. David Wyss, économiste de Standard and Poor's, souligne toutefois que «les contrats liés à des situations d'urgence sont généralement attribués sans appels d'offre par manque de temps». L'action Halliburton a bondi de 12,45% depuis sa clôture du vendredi précédant l'ouragan.
L'agence fédérale américaine chargée la gestion des situations d'urgence (Fema), sur la sellette pour son inertie des premiers jours après la catastrophe, a notamment annoncé la sélection de 5 entreprises pour gérer les opérations de nettoyage, logistiques et habitat temporaire, sans dévoiler de montant.
Mais sur les 62 milliards déjà débloqués, près de 5 milliards sont destinés à des logements de fortune, 2,3 milliards à des fournitures et matériels divers ou encore 7,8 milliards à des réparations d'infrastructures, selon les chiffres du comité budgétaire du Sénat. Ces entreprises sont Shaw Group, de Baton Rouge en Louisiane, l'un des Etats dévastés par Katrina, ainsi que Fluor, Bechtel, CH2M Hill ou Dewberry Technologies.
David Wyss note que Bechtel «est l'entreprise qui domine pour le moment» le jeu d'attributions de contrats pour la reconstruction. Il remarque aussi que dans le domaine de la construction «beaucoup d'entreprises locales de plus petite taille devraient se voir attribuer des contrats».
Outre les contrats liés aux opérations de secours, de nombreuses entreprises du bâtiment vont être associées à l'effort de reconstruction. Art Hogan, de Jefferies, cite les équipementiers de chantiers comme Caterpillar, qui vend notamment des grues ou des bulldozer, les fabricants de matériaux de construction comme Cemex (ciment), Oregon Steel et US Steel (acier), ou encore le distributeur Home Depot.
Les constructeurs de maisons mais aussi de logements temporaires (caravanes, préfabriqués) comme American Home Star devraient aussi pouvoir bénéficier de contrats importants, estime David Wyss. Il cite aussi les entreprises de services pétroliers comme le franco-américain Schlumberger, qui devraient être associées à la réparation des plate-formes pétrolières endommagées par le cyclone. General Electric, pourrait aussi recevoir des commandes, comme pour «remplacer des turbines brisées des systèmes de pompage de la Nouvelle Orléans», ajoute-t-il.
Enfin, Art Hogan note que les entreprises énergétiques tirent un bénéfice indirect de Katrina, car la catastrophe a fortement perturbé l'industrie pétrolière du golfe du Mexique, entraînant une envolée des cours du brut et de l'essence. Même si ces cours sont depuis retombés de leurs sommets, le contexte reste favorable à une progression des cours et les analystes n'anticipent pas de forte retombée des cours avant longtemps.
Ce sont les entreprises d'ingénierie civile, rodées aux situations d'urgence comme Bechtel ou Halliburton qui ont été les premières bénéficiaires des contrats attribués par le gouvernement américain. Pour aller plus vite, ces contrats ont été attribués sans appels d'offre, comme cela avait été le cas pour Halliburton en Irak.
Une façon de faire qui a de nouveau soulevé de nombreuses critiques comme ce fut déjà le cas en 2003. David Wyss, économiste de Standard and Poor's, souligne toutefois que «les contrats liés à des situations d'urgence sont généralement attribués sans appels d'offre par manque de temps». L'action Halliburton a bondi de 12,45% depuis sa clôture du vendredi précédant l'ouragan.
L'agence fédérale américaine chargée la gestion des situations d'urgence (Fema), sur la sellette pour son inertie des premiers jours après la catastrophe, a notamment annoncé la sélection de 5 entreprises pour gérer les opérations de nettoyage, logistiques et habitat temporaire, sans dévoiler de montant.
Mais sur les 62 milliards déjà débloqués, près de 5 milliards sont destinés à des logements de fortune, 2,3 milliards à des fournitures et matériels divers ou encore 7,8 milliards à des réparations d'infrastructures, selon les chiffres du comité budgétaire du Sénat. Ces entreprises sont Shaw Group, de Baton Rouge en Louisiane, l'un des Etats dévastés par Katrina, ainsi que Fluor, Bechtel, CH2M Hill ou Dewberry Technologies.
David Wyss note que Bechtel «est l'entreprise qui domine pour le moment» le jeu d'attributions de contrats pour la reconstruction. Il remarque aussi que dans le domaine de la construction «beaucoup d'entreprises locales de plus petite taille devraient se voir attribuer des contrats».
Outre les contrats liés aux opérations de secours, de nombreuses entreprises du bâtiment vont être associées à l'effort de reconstruction. Art Hogan, de Jefferies, cite les équipementiers de chantiers comme Caterpillar, qui vend notamment des grues ou des bulldozer, les fabricants de matériaux de construction comme Cemex (ciment), Oregon Steel et US Steel (acier), ou encore le distributeur Home Depot.
Les constructeurs de maisons mais aussi de logements temporaires (caravanes, préfabriqués) comme American Home Star devraient aussi pouvoir bénéficier de contrats importants, estime David Wyss. Il cite aussi les entreprises de services pétroliers comme le franco-américain Schlumberger, qui devraient être associées à la réparation des plate-formes pétrolières endommagées par le cyclone. General Electric, pourrait aussi recevoir des commandes, comme pour «remplacer des turbines brisées des systèmes de pompage de la Nouvelle Orléans», ajoute-t-il.
Enfin, Art Hogan note que les entreprises énergétiques tirent un bénéfice indirect de Katrina, car la catastrophe a fortement perturbé l'industrie pétrolière du golfe du Mexique, entraînant une envolée des cours du brut et de l'essence. Même si ces cours sont depuis retombés de leurs sommets, le contexte reste favorable à une progression des cours et les analystes n'anticipent pas de forte retombée des cours avant longtemps.