Le comité d'entreprise (CE) de l'usine Osram de Molsheim (Bas-Rhin) et force ouvrière (FO), syndicat majoritaire dans l'entreprise, viennent d'assigner le fabricant d'ampoules en justice pour faire annuler une baisse d'appointements imposée aux salariés sous peine d'être licenciés.
Le spécialiste des ampoules à incandescence Osram vient d'annoncer qu'il était assigné par son CE et FO pour avoir proposé une baisse de salaire à ses salariés sous peine de les licencier.
L'audience devant le tribunal de grande instance de Strasbourg devrait avoir lieu le 3 juillet.
L'audience devant le tribunal de grande instance de Strasbourg devrait avoir lieu le 3 juillet.
En effet, début 2009, la direction du groupe Osram, filiale de Siemens, a proposé à ses quelques 800 collaborateurs de modifier leur contrat de travail en vue d'une diminution de salaire à hauteur de 12,5% d'ici à 2012. 108 salariés ont refusé et la direction a annoncé qu'elle engageait un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) mais avec 108 suppressions qui apparemment sont ceux a avoir refusé la baisse de salaire.
La cause annoncée par Osram : le prochain abandon des ampoules à incandescence imposé par une directive européenne pour septembre 2012, et détrônées par les lampes de nouvelle génération consommant jusqu'à cinq fois moins d'électricité.
FO et le CE demandent donc au tribunal d'annuler les nouveaux contrats de travail individuels qui dérogent à l'accord collectif de travail conclu en 1999. Ils dénoncent également la mise en œuvre d'un PSE qui ne cible, selon eux, que les seuls salariés qui ont refusé la baisse de leur salaire.