Le musée de l'orangerie, aux Tuilerie à Paris, est en rénovation pour retrouver sa lumière et sa surface initiale. La réouverture est prévue pour mi-2004.
A l'origine destinée à abriter les orangers du jardin, pendant l'hiver, l'orangerie des Tuileries a été construite en 1852 sur les plans de Firmin Bourgeois et de Louis Visconti. Alors que les pouvoirs publics souhaitent, en 1921, l'annexer au musée du Luxembourg, Monet décide d'en faire le lieu d'exposition définitif de ses Nymphéas. Après six années de travaux, le public peut enfin venir découvrir ces toiles pour lesquelles le bâtiment semble avoir été fait.
Entre 1959 et 1963, l'Etat fait l'acquisition de la collection Jean Walter et Paul Guillaume. Pour pouvoir exposer comme il se devait ces 144 tableaux, de Cézanne, Renoir, Matisse, Picasso, Derain, Modigliani, Soutine ou encore Rousseau, le musée dû être transformé.
Sur toute sa longueur, un étage a été construit, privant de ce coup les Nymphéas de la lumière naturelle qui les mettait jusqu'alors en valeur. Ces travaux rendirent le lieu difficile d'accès, et surtout détruire le vestibule dessiné par Monet lui même.
Pour réparer ces erreurs de conception, le musée est régulièrement en travaux. Ceux qui sont désormais en cours ont pour principaux objectifs de remettre les Nymphéas au centre du musée, d'en faire le coeur vivant, avec un accès direct et le retour de l'éclairage naturel, et de donner à la collection Walter-Guillaume un espace suffisant. Autrement dit reprendre à la base les projets des années 60 et effacer les erreurs de l'architecte Olivier Lahalle qui en avait la responsabilité.
C'est l'agence bordelaise d'architectes Brochet/Lajus/Puejo qui a été choisie pour mener à bien ces travaux. Elle va doter le musée d'équipement qui lui font pour l'instant défaut, comme des espaces d'exposition temporaire ou des salles audiovisuelles. A l'extérieur, il est prévu de restaurer la charpente métallique et la verrière, tout en conservant leur aspect actuel qui date de 1922.
Des doubles vitrages en verre clair évitent un aspect verdâtre au regard. Les façades sont restaurées et remaniées, tandis que les baies vitrées sont restituées dans une interprétation de leur état original. A l'intérieur, la dalle de 60 cm d'épaisseur posée par Lahalle est supprimée et la verrière est à nouveau visible, soit directement, soit par le bais de velums.
Le vestibule dessiné par Monet, et détruit en 1964, est reconstruit. De nouveaux espaces sont créés en sous-sols sur une surface de 2.900m², sous la terrasse de l'orangerie, pour recevoir le collection Waltr-Guillaume.
Le budget prévisionnel est de 21,1 millions d'euros. La maîtrise d'ouvrage déléguée a été confiée à EMOC. Michel Goutal est responsable de la maîtrise d'oeuvre pour le clos et le couvert, l'agence bordelaise s'occupant uniquement de l'intérieur.
Entre 1959 et 1963, l'Etat fait l'acquisition de la collection Jean Walter et Paul Guillaume. Pour pouvoir exposer comme il se devait ces 144 tableaux, de Cézanne, Renoir, Matisse, Picasso, Derain, Modigliani, Soutine ou encore Rousseau, le musée dû être transformé.
Sur toute sa longueur, un étage a été construit, privant de ce coup les Nymphéas de la lumière naturelle qui les mettait jusqu'alors en valeur. Ces travaux rendirent le lieu difficile d'accès, et surtout détruire le vestibule dessiné par Monet lui même.
Pour réparer ces erreurs de conception, le musée est régulièrement en travaux. Ceux qui sont désormais en cours ont pour principaux objectifs de remettre les Nymphéas au centre du musée, d'en faire le coeur vivant, avec un accès direct et le retour de l'éclairage naturel, et de donner à la collection Walter-Guillaume un espace suffisant. Autrement dit reprendre à la base les projets des années 60 et effacer les erreurs de l'architecte Olivier Lahalle qui en avait la responsabilité.
C'est l'agence bordelaise d'architectes Brochet/Lajus/Puejo qui a été choisie pour mener à bien ces travaux. Elle va doter le musée d'équipement qui lui font pour l'instant défaut, comme des espaces d'exposition temporaire ou des salles audiovisuelles. A l'extérieur, il est prévu de restaurer la charpente métallique et la verrière, tout en conservant leur aspect actuel qui date de 1922.
Des doubles vitrages en verre clair évitent un aspect verdâtre au regard. Les façades sont restaurées et remaniées, tandis que les baies vitrées sont restituées dans une interprétation de leur état original. A l'intérieur, la dalle de 60 cm d'épaisseur posée par Lahalle est supprimée et la verrière est à nouveau visible, soit directement, soit par le bais de velums.
Le vestibule dessiné par Monet, et détruit en 1964, est reconstruit. De nouveaux espaces sont créés en sous-sols sur une surface de 2.900m², sous la terrasse de l'orangerie, pour recevoir le collection Waltr-Guillaume.
Le budget prévisionnel est de 21,1 millions d'euros. La maîtrise d'ouvrage déléguée a été confiée à EMOC. Michel Goutal est responsable de la maîtrise d'oeuvre pour le clos et le couvert, l'agence bordelaise s'occupant uniquement de l'intérieur.