Le gouvernement italien - qui a confisqué un énorme patrimoine immobilier à la mafia - s'apprête à redistribuer les biens saisis à des familles défavorisées.
Aujourd'hui, en Italie, c'est un peu comme si les familles les plus pauvres s'installaient chez les boss de la mafia. Les autorités ont en effet porté une série de coups à l'organisation en arrêtant au cours des derniers mois plusieurs de ses chefs et en confisquant un énorme patrimoine immobilier utilisé pour reloger des familles défavorisées.
Les biens immobiliers confisqués représentent un patrimoine d'environ 460 millions d'euros. Et comme le prévoit une loi adoptée en 1996, ces biens pourront être réutilisés à des "fins sociales". Selon ce texte, les biens immobiliers peuvent être conservés dans le patrimoine de l'Etat en faveur des institutions (justice, ordre public, protection civile) ou transférés au patrimoine des communes où ils se trouvent. Par la suite, la commune a un an pour décider si elle assigne ce bien, à titre gratuit, à des organisations de volontaires ou autres.
L'Etat utilisait déjà les immeubles confisqués à la mafia pour loger des policiers, des carabiniers ou des associations de bénévoles, mais désormais, il s'engage dans une politique sociale plus forte.
Quelques appartements ont déjà été attribués temporairement à des familles pauvres dans la région de Milan (nord) et une opération plus large se prépare à Palerme, en Sicile, où près de 400 logements doivent être attribués à des familles indigentes.
Selon les dernières données obtenues par l'AFP auprès du commissariat extraordinaire en charge des biens confisqués à la mafia (voir interview), l'Etat italien a saisi un total de 4.667 biens immobiliers pour une valeur globale de 463,35 millions d'euros, dont près de 340 millions dans le Sud et dans les îles, Sicile et Sardaigne.
Il s'agit principalement de terrains (1.088) et de logements (1.841 appartements et villas), mais on trouve également des hôtels (17), des commerces (251) et même trois établissements scolaires.
Les biens immobiliers confisqués représentent un patrimoine d'environ 460 millions d'euros. Et comme le prévoit une loi adoptée en 1996, ces biens pourront être réutilisés à des "fins sociales". Selon ce texte, les biens immobiliers peuvent être conservés dans le patrimoine de l'Etat en faveur des institutions (justice, ordre public, protection civile) ou transférés au patrimoine des communes où ils se trouvent. Par la suite, la commune a un an pour décider si elle assigne ce bien, à titre gratuit, à des organisations de volontaires ou autres.
L'Etat utilisait déjà les immeubles confisqués à la mafia pour loger des policiers, des carabiniers ou des associations de bénévoles, mais désormais, il s'engage dans une politique sociale plus forte.
Quelques appartements ont déjà été attribués temporairement à des familles pauvres dans la région de Milan (nord) et une opération plus large se prépare à Palerme, en Sicile, où près de 400 logements doivent être attribués à des familles indigentes.
Selon les dernières données obtenues par l'AFP auprès du commissariat extraordinaire en charge des biens confisqués à la mafia (voir interview), l'Etat italien a saisi un total de 4.667 biens immobiliers pour une valeur globale de 463,35 millions d'euros, dont près de 340 millions dans le Sud et dans les îles, Sicile et Sardaigne.
Il s'agit principalement de terrains (1.088) et de logements (1.841 appartements et villas), mais on trouve également des hôtels (17), des commerces (251) et même trois établissements scolaires.
