Alors qu'il a prévoit une "baisse modérée" de son chiffre d'affaires en 2002, le groupe français Schneider Electric compte sur ses plans de réduction des coûts et d'amélioration de la productivité pour soutenir ses marges.
"Sauf détérioration majeure dans les mois à venir, la marge d'exploitation sera améliorée au second semestre" 2002 par rapport à celle du premier semestre 2002, a estimé jeudi le Pdg de Schneider, Henri Lachmann, lors d'une conférence de présentation des résultats semestriels.
La marge d'exploitation a atteint 10,8% au premier semestre 2002, en recul de 1,4 point par rapport à celle du premier semestre 2001 (à 12,2%), mais en légère hausse de 0,3 point par rapport au deuxième semestre 2001 (à 10,5%).
Le résultat d'exploitation a atteint 493 millions d'euros au premier semestre 2002. Il a baissé de 18% par rapport au premier semestre 2001 et de 3,7% par rapport au second semestre 2001.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,576 milliards d'euros au premier semestre 2002, en repli de 7,2% par rapport à la même période de 2001 et en recul de 6,5% par rapport au deuxième semestre 2002.
La chute du résultat d'exploitation a été limitée au premier semestre 2002 par une "réduction des coûts de structures de 70 M EUR" et des gains de productivité industrielle de 40 M EUR, a précisé le directeur financier, Antoine Giscard d'Estaing. A l'inverse, la baisse des ventes a grevé ce résultat de 210 M EUR.
"L'amélioration des coûts de structures provient essentiellement des actions engagées en 2001", a souligné M. Giscard d'Estaing, ajoutant que le nombre de ses salariés avait été réduit de 7% au deuxième semestre 2001.
Au premier semestre 2002, le groupe a "accéléré la réduction de ses coûts" et "adapté son organisation" à la mauvaise conjoncture, notamment en "maîtrisant mieux les prix", a expliqué M. Lachmann.
Le groupe a pu "obtenir de petites augmentations" de prix de vente et mené "une politique beaucoup plus agressive" dans le domaine de ses achats pour en réduire le coût, a-t-il ajouté.
Schneider s'attache aussi à sélectionner ses prises de commandes. Ainsi, "dans la moyenne tension, nous sommes très vigilants à ne pas nous engager sur des volumes au détriment de la marge", a relevé M. Giscard d'Estaing.
Au cours des six premiers mois de 2002, le groupe a encore réduit ses effectifs de 1.670 personnes, dont 960 en Europe, 350 en Amérique du Nord et 360 dans le reste du monde (essentiellement en Amérique du Sud). Il veut aussi diminuer le nombre de ses sites industriels et augmenter leur taille.
La marge brute a enregistré au premier semestre 2002 une "progression sensible par rapport au deuxième semestre 2001 et surtout au dernier trimestre 2001", a précisé M. Lachmann. Le programme New 2004 d'amélioration des performances, lancé cette année, vise une marge brute de 43,5% en 2004.
Concernant l'activité, "nous sommes sur un faux plat positif", après le "point bas" atteint au premier trimestre 2002, a résumé M. Lachmann.
Juillet et août ont suivi "la même tendance que celle du deuxième trimestre", à savoir "une confirmation de l'arrêt de la détérioration" constatée à la fin du premier trimestre et une légère amélioration avec un "niveau bas d'activité aux Etats-Unis et en Europe", où le groupe réalise 80% de ses ventes, et une "reprise plus nette en Asie", a-t-il dit.
Le groupe attend pour la "deuxième quinzaine d'octobre" la décision de la Cour européenne de justice de Luxembourg sur son recours déposé contre le veto de la Commission européenne à l'acquisition du groupe français Legrand.
Schneider a également indiqué qu'il entendait poursuivre une "politique d'acquisitions sélective" dans des secteurs jugés stratégiques pour "élargir ses marchés accessibles".
La marge d'exploitation a atteint 10,8% au premier semestre 2002, en recul de 1,4 point par rapport à celle du premier semestre 2001 (à 12,2%), mais en légère hausse de 0,3 point par rapport au deuxième semestre 2001 (à 10,5%).
Le résultat d'exploitation a atteint 493 millions d'euros au premier semestre 2002. Il a baissé de 18% par rapport au premier semestre 2001 et de 3,7% par rapport au second semestre 2001.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,576 milliards d'euros au premier semestre 2002, en repli de 7,2% par rapport à la même période de 2001 et en recul de 6,5% par rapport au deuxième semestre 2002.
La chute du résultat d'exploitation a été limitée au premier semestre 2002 par une "réduction des coûts de structures de 70 M EUR" et des gains de productivité industrielle de 40 M EUR, a précisé le directeur financier, Antoine Giscard d'Estaing. A l'inverse, la baisse des ventes a grevé ce résultat de 210 M EUR.
"L'amélioration des coûts de structures provient essentiellement des actions engagées en 2001", a souligné M. Giscard d'Estaing, ajoutant que le nombre de ses salariés avait été réduit de 7% au deuxième semestre 2001.
Au premier semestre 2002, le groupe a "accéléré la réduction de ses coûts" et "adapté son organisation" à la mauvaise conjoncture, notamment en "maîtrisant mieux les prix", a expliqué M. Lachmann.
Le groupe a pu "obtenir de petites augmentations" de prix de vente et mené "une politique beaucoup plus agressive" dans le domaine de ses achats pour en réduire le coût, a-t-il ajouté.
Schneider s'attache aussi à sélectionner ses prises de commandes. Ainsi, "dans la moyenne tension, nous sommes très vigilants à ne pas nous engager sur des volumes au détriment de la marge", a relevé M. Giscard d'Estaing.
Au cours des six premiers mois de 2002, le groupe a encore réduit ses effectifs de 1.670 personnes, dont 960 en Europe, 350 en Amérique du Nord et 360 dans le reste du monde (essentiellement en Amérique du Sud). Il veut aussi diminuer le nombre de ses sites industriels et augmenter leur taille.
La marge brute a enregistré au premier semestre 2002 une "progression sensible par rapport au deuxième semestre 2001 et surtout au dernier trimestre 2001", a précisé M. Lachmann. Le programme New 2004 d'amélioration des performances, lancé cette année, vise une marge brute de 43,5% en 2004.
Concernant l'activité, "nous sommes sur un faux plat positif", après le "point bas" atteint au premier trimestre 2002, a résumé M. Lachmann.
Juillet et août ont suivi "la même tendance que celle du deuxième trimestre", à savoir "une confirmation de l'arrêt de la détérioration" constatée à la fin du premier trimestre et une légère amélioration avec un "niveau bas d'activité aux Etats-Unis et en Europe", où le groupe réalise 80% de ses ventes, et une "reprise plus nette en Asie", a-t-il dit.
Le groupe attend pour la "deuxième quinzaine d'octobre" la décision de la Cour européenne de justice de Luxembourg sur son recours déposé contre le veto de la Commission européenne à l'acquisition du groupe français Legrand.
Schneider a également indiqué qu'il entendait poursuivre une "politique d'acquisitions sélective" dans des secteurs jugés stratégiques pour "élargir ses marchés accessibles".