Le groupe français Vinci vient de faire jouer une clause, prévue dans le cadre de l'OPA, qui lui permet de retirer son offre sur le britannique TBI. Victime de l'onde de choc qui a secoué l'économie mondiale et le transport aérien, le cours de l'action du britannique spécialisé dans la gestion aéroportuaire avait brutalement chuté.
Le groupe français de construction et de services Vinci a annoncé mardi le retrait de son offre publique d'achat sur la société britannique TBI, spécialisée dans la gestion aéroportuaire. En effet, au terme d'une offre publique d'achat (OPA) lancée sur TBI mi-août et qui s'est terminée lundi soir, Vinci a décidé mardi de ne pas prolonger cette offre qui aurait pu être renouvelée encore un mois.
A l'issue de son offre, Vinci a annoncé avoir reçu un taux de réponse de 83,9% des actions de TBI (y compris les 14,9% qu'il détenait déjà). Ce résultat est inférieur aux ambitions que s'était fixé le groupe (90%) et a décidé en conséquence de renoncer à l'achat. Le groupe aurait pu toutefois - comme cela est souvent le cas dans les processus d'achat -, choisir de prolonger d'un mois son offre pour tenter de convaincre les actionnaires récalcitrants d'apporter leurs titres et obtenir finalement les 90% de capital convoité.
Mais depuis l'offre du français, il y a eu les attentats du 11 septembre et leurs conséquences ! "Finalement, compte tenu du contexte international et des perspectives moins favorables que prévu dans le développement du trafic aérien, nous avons choisi de ne pas prolonger l'offre", indique-t-on au siège du groupe Vinci.
En effet, l'achat de TBI aurait mobilisé une somme importante (818 millions d'euros) pour l'acquisition en concession de plusieurs aéroports en Grande-Bretagne mais également aux Etats-Unis où le secteur est actuellement en plein marasme.
Lancée mi août, l'offre de Vinci avait été dans un premier temps rejetée par le management de TBI qui estimait que le prix proposé était insuffisant.
La semaine dernière, TBI avait changé d'avis compte tenu des nouvelles perspectives économiques du secteur aéoroportuaire moins florissantes qu'auparavant.
En abandonnant TBI, Vinci ne remet pas en cause sa stratégie de développement du pôle concession et sa présence dans les aéroports, indique le groupe. Vinci est déjà bien positionné dans cette activité d'autant qu'il vient de signer un protocole d'accord, annoncé le 10 septembre, la veille des attentats, avec la société américaine WFS (Worldwide Flight Services) et qui lui permet de devenir leader dans l'activité de service aéroportuaire outre-atlantique.
"Ce protocole d'accord n'a aucune raison d'être remis en cause" souligne-t-on chez Vinci ou l'on ajoute que l'achat de WFS est d'une part nettement moins onéreux que le prix qui aurait dû être payé pour TBI et que d'autre part WFS est présent dans les services aéroportuaires et non dans la stricte activité de concessions d'aéroports.
A l'issue de son offre, Vinci a annoncé avoir reçu un taux de réponse de 83,9% des actions de TBI (y compris les 14,9% qu'il détenait déjà). Ce résultat est inférieur aux ambitions que s'était fixé le groupe (90%) et a décidé en conséquence de renoncer à l'achat. Le groupe aurait pu toutefois - comme cela est souvent le cas dans les processus d'achat -, choisir de prolonger d'un mois son offre pour tenter de convaincre les actionnaires récalcitrants d'apporter leurs titres et obtenir finalement les 90% de capital convoité.
Mais depuis l'offre du français, il y a eu les attentats du 11 septembre et leurs conséquences ! "Finalement, compte tenu du contexte international et des perspectives moins favorables que prévu dans le développement du trafic aérien, nous avons choisi de ne pas prolonger l'offre", indique-t-on au siège du groupe Vinci.
En effet, l'achat de TBI aurait mobilisé une somme importante (818 millions d'euros) pour l'acquisition en concession de plusieurs aéroports en Grande-Bretagne mais également aux Etats-Unis où le secteur est actuellement en plein marasme.
Lancée mi août, l'offre de Vinci avait été dans un premier temps rejetée par le management de TBI qui estimait que le prix proposé était insuffisant.
La semaine dernière, TBI avait changé d'avis compte tenu des nouvelles perspectives économiques du secteur aéoroportuaire moins florissantes qu'auparavant.
En abandonnant TBI, Vinci ne remet pas en cause sa stratégie de développement du pôle concession et sa présence dans les aéroports, indique le groupe. Vinci est déjà bien positionné dans cette activité d'autant qu'il vient de signer un protocole d'accord, annoncé le 10 septembre, la veille des attentats, avec la société américaine WFS (Worldwide Flight Services) et qui lui permet de devenir leader dans l'activité de service aéroportuaire outre-atlantique.
"Ce protocole d'accord n'a aucune raison d'être remis en cause" souligne-t-on chez Vinci ou l'on ajoute que l'achat de WFS est d'une part nettement moins onéreux que le prix qui aurait dû être payé pour TBI et que d'autre part WFS est présent dans les services aéroportuaires et non dans la stricte activité de concessions d'aéroports.