OGBTP : Composition du nouveau bureau

 

Lorsque l'on reproche aux bureaux de contrôle technique de rédiger leurs documents sur papier, Bernard Proust rétorque que la version papier du projet permet de l'analyser à un instant T. Cependant, il précise que les équipes de Socotec expérimentent depuis deux ans des tables numériques. Sur la question du Bim, Pierre Mit constate que les bureaux de contrôle "ont beaucoup évolué" mais note aussi qu'il "reste du chemin à faire par tous les acteurs". "Pour édicter les règles, il faut discuter ensemble", estime cet économiste de la construction. "On travaille sur des projets en Bim", lui confirme Bernard Proust. Chez Socotec, "nous ne sommes pas en retard, au contraire, nous avons pris le train en marche", assure-t-il.

 

Le temps de l'intervention

 

Lorsque Paul-François Luciani fait remarquer que les avis arrivent parfois tardivement et que cela peut engendrer des réserves qu'il est ensuite difficile de lever, Bernard Proust reconnaît que les bureaux de contrôle technique doivent "s'intégrer dans la vie du chantier et ne pas les retarder" rappelant que leur "mission est de contribuer à la prévention des aléas techniques".

 

Les rapports avec la maîtrise d'ouvrage

 

 

Enfin, Marc Gilli a abordé la question de la relation entre le bureau de contrôle technique et la maîtrise d'ouvrage, soulignant la "méconnaissance du métier de la maîtrise d'ouvrage". A cela, Bernard Proust reconnait que les ingénieurs ne sont peut-être pas assez de "bons communicants" mais il rappelle que ces derniers doivent avant tout "s'assurer que les maîtres d'ouvrage appliquent les avis". "Nous avons besoin de maîtres d'ouvrage forts", a-t-il dit reconnaissant que "le dialogue entre les deux est essentiel".