L'Observatoire de l'immobilier durable (OID) vient d'être lancé officiellement ce mardi 23 octobre à la Défense. Il s'agit ainsi du premier observatoire de l'immobilier tertiaire en France mis en place afin de mieux connaître ses performances énergétiques et environnementales. Précisions.
Le secteur de l'immobilier dit « vert » vient d'intégrer un nouveau venu ce mardi 23 octobre à la Défense : il s'agit de l'observatoire de l'immobilier durable (OID). « Il correspond au premier observatoire de l'immobilier tertiaire en France mis en place afin de mieux connaître les performances énergétiques et environnementales de l'immobilier tertiaire privé et public français », nous explique Loïs Moulas, président de cette nouvelle association indépendante.
Et d'ajouter : « Près de 10 mois de réflexion ont été nécessaires pour mener à bien ce projet. A l'occasion de ce lancement à la Défense, en présence de Philippe Pelletier, président du Comité stratégique du plan bâtiment 2012-2017, étaient réunis leurs membres fondateurs, Altarea Cogedim, Amundi Immobilier, l'Arseg, La Française REM, Nexity, Sinteo et Société de la Tour Eiffel, également l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). »
Et d'ajouter : « Près de 10 mois de réflexion ont été nécessaires pour mener à bien ce projet. A l'occasion de ce lancement à la Défense, en présence de Philippe Pelletier, président du Comité stratégique du plan bâtiment 2012-2017, étaient réunis leurs membres fondateurs, Altarea Cogedim, Amundi Immobilier, l'Arseg, La Française REM, Nexity, Sinteo et Société de la Tour Eiffel, également l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). »
Grâce à une base de données de plus de 8 millions de m² tertiaires à usage de bureaux, commerces et de logistique, ouverte à tous les propriétaires et utilisateurs privés et publics, ainsi qu'aux experts du secteur (Conseils, Property Manager, BET), l'OID dressera chaque année un baromètre environnemental du parc.
« Nous adresserons également aux acteurs un benchmark environnemental annuel sur leur parc immobilier, nous précise Loïs Moulas. Il s'agit d'un indicateur statistique issu d'une base de données composée d'un grand nombre d'immeubles. »
L'association mettra également en place un référentiel reposant sur les indicateurs réglementaires de l'annexe environnementale (énergie, eau et déchets), les émissions de CO2 et l'indicateur de performance intrinsèque des bâtiments CarbonScreen.
Vers un premier baromètre 2012 dévoilé au salon du SIMI
Par ailleurs, le premier baromètre 2012 de l'OID sera présenté le 6 décembre lors du salon professionnel de l'immobilier d'entreprise, le SIMI. « Il présentera les indicateurs statistiques d'un échantillon de plus de 5.000.000 de m², représentatif du patrimoine Français tertiaire, sur les 11 typologies de bâtiment tertiaire du référentiel de l'Observatoire », ajoute Loïs Moulas.
Chacun des bâtiments présents dans la base de données fait l'objet de la première année d'un inventaire technique (conforme a minima à celui de l'Annexe Environnementale) et d'un reporting environnemental les années suivantes sur les différents indicateurs environnementaux. « En 2012, 75% des bâtiments de bureaux se situent dans les trois classes E, F, et G du Diagnostic de Performance Energétique (DPE), rappelle l'OID. Et cette méthodologie permettra ainsi de suivre à une échelle statistique aussi bien qu'à l'échelle d'un acteur l'impact des actions menées sur les bâtiments comme les travaux de rénovation, les certifications en rénovation et en exploitation ainsi que les mises en conformité réglementaire. »
A l'occasion de l'édition précédente du Simi, Sinteo cabinet spécialisé dans l'ingénierie et le conseil dans la performance environnementale des bâtiments, avait présenté son baromètre intitulé Sinteo-CarbonScreen de la performance énergétique de l'immobilier tertiaire en 2011. L'étude révélait notamment que la moyenne de consommation réelle du parc tertiaire français est de 417 kW EP/m² Shon/an, tous usages confondus, correspondant ainsi à un classement F.