Le groupe de BTP Walter Bau, qui emploie 9.000 personnes, va déposer le bilan faute d'avoir pu trouver un accord avec ses banques créancières sur un renflouement financier.
Rien de va plus dans le BTP allemand. Après Holzmann - qui avait déposé le bilan en 2002 - cest au tour de Walter Bau, numéro 3 du secteur, de demander une mise en redressement judiciaire. Cette demande "ne concerne que la société de contrôle de Walter Bau et non ses filiales opérationnelles", a-t-il toutefois précisé.
"Le plan de restructuration présenté au début de l'année a été au début majoritairement soutenu par les créanciers. Néanmoins, au final il n'a pas été possible d'obtenir à ce jour le soutien indispensable de plusieurs d'entre eux, en dépit de longues négociations", a argumenté l'entreprise.
"En outre, certains créanciers ont posé de nouvelles conditions. Du coup, il n'est plus possible d'assurer l'approvisionnement nécessaire à court terme en liquidités" de la société, explique Walter Bau.
Le groupe considère désormais que le dépôt de bilan, qui va protéger Walter Bau de ses créanciers dans l'immédiat, est "la dernière chance de sauvegarder l'essentiel de l'entreprise et de ses emplois".
Selon lAFP, Walter Bau devait pour survivre convaincre la totalité de ses 27 banques créancières, dont la Coface française, de lui injecter des liquidités.
La direction avait pour cela présenté début janvier un plan de restructuration de la dernière chance prévoyant des cessions d'actifs à hauteur de 150 millions d'euros et une réduction des coûts annuels de jusqu'à 60 millions d'euros, avec suppressions d'emplois à la clé. Il n'a pas totalement convaincu.
Ces déboires illustrent une nouvelle fois la crise que traverse le secteur de la construction en Allemagne de manière ininterrompue depuis le milieu de la précédente décennie.
Elle est consécutive à l'éclatement de la bulle immobilière qui avait suivie la réunification allemande en 1990. Un autre grand groupe de BTP national, Holzmann, en a déjà été victime avec son dépôt de bilan en 2002.
En 10 ans, le secteur a perdu près de la moitié de ses emplois et devrait en perdre encore quelque 32.000 cette année, après déjà 47.000 en 2004, selon la fédération patronale HDB.
Par ailleurs, sur l'ensemble de l'année dernière, les investissements dans la construction ont reculé de 2,5%, selon l'Office fédéral des statistiques.
"Le plan de restructuration présenté au début de l'année a été au début majoritairement soutenu par les créanciers. Néanmoins, au final il n'a pas été possible d'obtenir à ce jour le soutien indispensable de plusieurs d'entre eux, en dépit de longues négociations", a argumenté l'entreprise.
"En outre, certains créanciers ont posé de nouvelles conditions. Du coup, il n'est plus possible d'assurer l'approvisionnement nécessaire à court terme en liquidités" de la société, explique Walter Bau.
Le groupe considère désormais que le dépôt de bilan, qui va protéger Walter Bau de ses créanciers dans l'immédiat, est "la dernière chance de sauvegarder l'essentiel de l'entreprise et de ses emplois".
Selon lAFP, Walter Bau devait pour survivre convaincre la totalité de ses 27 banques créancières, dont la Coface française, de lui injecter des liquidités.
La direction avait pour cela présenté début janvier un plan de restructuration de la dernière chance prévoyant des cessions d'actifs à hauteur de 150 millions d'euros et une réduction des coûts annuels de jusqu'à 60 millions d'euros, avec suppressions d'emplois à la clé. Il n'a pas totalement convaincu.
Ces déboires illustrent une nouvelle fois la crise que traverse le secteur de la construction en Allemagne de manière ininterrompue depuis le milieu de la précédente décennie.
Elle est consécutive à l'éclatement de la bulle immobilière qui avait suivie la réunification allemande en 1990. Un autre grand groupe de BTP national, Holzmann, en a déjà été victime avec son dépôt de bilan en 2002.
En 10 ans, le secteur a perdu près de la moitié de ses emplois et devrait en perdre encore quelque 32.000 cette année, après déjà 47.000 en 2004, selon la fédération patronale HDB.
Par ailleurs, sur l'ensemble de l'année dernière, les investissements dans la construction ont reculé de 2,5%, selon l'Office fédéral des statistiques.