Avec soulagement, les ouvriers du chantier du tunnel de l'A86 ont appris que 19 de leurs collègues bloqués une partie de la nuit de mardi à mercredi au fond du chantier par l'incendie d'un engin étaient sains et saufs.
Un sapeur-pompier de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris a toutefois été gravement intoxiqué et se trouve dans un "état critique" après avoir inhalé des fumées en luttant contre l'incendie, a-t-on appris de source officielle.
Coincés par les fumée et la chaleur qui leur interdisaient de sortir, les ouvriers s'étaient de leur côté réfugiés dans l'engin qui creuse le tunnel destiné à prolonger l'autoroute A 86 à partir Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) vers Versailles.
Selon des ouvriers, plusieurs sas étanches équipent en effet cet énorme appareil appelé tunnelier qui attaque la roche et consolide le tunnel en continu sur un diamètre de 11 mètres. Neuf remorques successives constituent l'ensemble de l'appareil, long de 200 mètres et à son extrémité arrière un rideau d'eau isole de toute fumée, ont expliqué plusieurs ouvriers.
Des réserves d'air permettent en outre a l'équipe qui y travaille d'être en autonomie complète pendant une dizaine d'heures. L'incendie avait par contre coupé toute alimentation électrique et radio.
Avec de gros ventilateurs pour évacuer les fumées et en progressant avec des moyens de respiration artificielle, les pompiers ont pu rejoindre les ouvriers après 4 heures d'efforts. Une noria d'ambulances s'est mise en place pour les évacuer vers leur base située à quelques centaines de mètres. Mais une heure après, aucun n'était encore sorti, la fumée étant encore trop épaisse.
Depuis l'embrasement d'un camion de chantier vers 23H00 mardi soir à environ 1300 mètres de l'entrée donc à 800 mètres du tunnelier plus aucun contact n'était possible avec les travailleurs les flammes ayant détruit tous les conduits electriques et de télécommunications.
Alors que les pompiers se relayaient pour aller plus avant dans la fumée, les ouvriers s'étaient massés devant le chantier mais ne marquaient pas trop d'inquiétude le dispositif de sécurité étant selon eux très au point.
Les pompiers pour leur part n'osaient faire preuve d'optimisme. Le capitaine Laurent Vibert se refusait à qualifier la situation de "dramatique" et disait son inquiétude : "c'est un feu important, la progression est très difficile", expliquait-il.
Deux pompiers intoxiqués ont d'ailleurs du être rapatriés vers le centre de secours installés dans les bureaux de la SOCATOP, l'entreprise qui creuse le tunnel.
Plusieurs ouvriers interrogés ont expliqué à l'AFP que cet accident aurait pu arriver n'importe où. "Tout est au top au niveau sécurité, et tout a fonctionné", a expliqué l'un d'entre eux, Jean-François Heddebaux.
L'ouverture de ce chantier qui emploie 450 personnes environ avait été retardée par les craintes de plusieurs associations qui avaient dénoncé le danger qu'il représentait. Le substitut du procureur de la République est venu sur place rejoindre le préfet.
Coincés par les fumée et la chaleur qui leur interdisaient de sortir, les ouvriers s'étaient de leur côté réfugiés dans l'engin qui creuse le tunnel destiné à prolonger l'autoroute A 86 à partir Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) vers Versailles.
Selon des ouvriers, plusieurs sas étanches équipent en effet cet énorme appareil appelé tunnelier qui attaque la roche et consolide le tunnel en continu sur un diamètre de 11 mètres. Neuf remorques successives constituent l'ensemble de l'appareil, long de 200 mètres et à son extrémité arrière un rideau d'eau isole de toute fumée, ont expliqué plusieurs ouvriers.
Des réserves d'air permettent en outre a l'équipe qui y travaille d'être en autonomie complète pendant une dizaine d'heures. L'incendie avait par contre coupé toute alimentation électrique et radio.
Avec de gros ventilateurs pour évacuer les fumées et en progressant avec des moyens de respiration artificielle, les pompiers ont pu rejoindre les ouvriers après 4 heures d'efforts. Une noria d'ambulances s'est mise en place pour les évacuer vers leur base située à quelques centaines de mètres. Mais une heure après, aucun n'était encore sorti, la fumée étant encore trop épaisse.
Depuis l'embrasement d'un camion de chantier vers 23H00 mardi soir à environ 1300 mètres de l'entrée donc à 800 mètres du tunnelier plus aucun contact n'était possible avec les travailleurs les flammes ayant détruit tous les conduits electriques et de télécommunications.
Alors que les pompiers se relayaient pour aller plus avant dans la fumée, les ouvriers s'étaient massés devant le chantier mais ne marquaient pas trop d'inquiétude le dispositif de sécurité étant selon eux très au point.
Les pompiers pour leur part n'osaient faire preuve d'optimisme. Le capitaine Laurent Vibert se refusait à qualifier la situation de "dramatique" et disait son inquiétude : "c'est un feu important, la progression est très difficile", expliquait-il.
Deux pompiers intoxiqués ont d'ailleurs du être rapatriés vers le centre de secours installés dans les bureaux de la SOCATOP, l'entreprise qui creuse le tunnel.
Plusieurs ouvriers interrogés ont expliqué à l'AFP que cet accident aurait pu arriver n'importe où. "Tout est au top au niveau sécurité, et tout a fonctionné", a expliqué l'un d'entre eux, Jean-François Heddebaux.
L'ouverture de ce chantier qui emploie 450 personnes environ avait été retardée par les craintes de plusieurs associations qui avaient dénoncé le danger qu'il représentait. Le substitut du procureur de la République est venu sur place rejoindre le préfet.