SOCIAL. Grâce à la signature d'un accord entre la Fédération française du bâtiment (FFB) Grand Paris et celle de la région Île-de-France avec l'Association paritaire d'action sociale (Apas), les salariés du secteur vont pouvoir profiter de nouvelles activités sociales et culturelles.
Après deux années sans accès aux œuvres sociales de l'Association paritaire d'action sociale (Apas) du BTP, les salariés franciliens du BTP vont de nouveau pouvoir bénéficier de ses services sociaux et culturels. En effet, la Fédération française du bâtiment (FFB) Grand Paris et celle de la région Île-de-France ont signé le 2 juillet 2024 un nouvel accord global sur ces œuvres sociales.
"Signé pour toutes les catégories professionnelles (ouvriers, ETAM et cadres)", cet accord couvre "toutes les entreprises du Bâtiment de la région Ile-de-France (hors-Seine-et-Marne)", expliquent les fédérations dans un communiqué de presse du 9 juillet 2024. Il permet ainsi aux employeurs de proposer à leurs salariés divers services, comme l'accès à des centres de vacances, des billetteries, mais aussi à des centres de santé, de l'assistance sociale ainsi que de prêts financiers. En échange, ils doivent s'acquitter d'un taux de cotisation fixé à 0,35% de la masse salariale, qui sera révisé chaque année avec les partenaires sociaux.
Un accord issu de deux ans de négociation
Cela faisait deux ans que les entreprises du BTP d'Île-de-France n'étaient plus couvertes par un tel accord. En effet, le précédent était arrivé à échéance le 30 novembre 2022. Les organisations syndicales principales ont ainsi salué ce nouvel accord, qu'elles ont également signé (la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), Force ouvrière (FO) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT)).
Bernard Toulouse, président de la FFB Région Île-de-France, a fait part de sa satisfaction suite à la signature de cet accord, "signe d'un dialogue renoué avec les organisations syndicales qui se sont montrées très constructives". De son côté, Philippe Servalli, président de la FFB Grand Paris Île-de-France, s'est dit "ravi de cet accord après près de 2 ans d'échanges".