Le recours de la Ville de Lille contre la décision de la cour d'appel de Douai d'annuler le permis de construire en vue d'agrandir le stade lillois devrait être rejeté par le Conseil d'Etat. C'est en tout cas la recommandation qui a été faite mercredi par le commissaire du gouvernement.
La décision a été mise en délibéré, a-t-on appris jeudi auprès des parties concernées. Deux associations de défense de l'environnement avaient obtenu en juillet l'annulation du permis de construire pour le stade Grimonprez-Jooris, où évoluait le LOSC jusqu'en 2003, en raison de la proximité d'une citadelle Vauban du XVIIe siècle classée monument historique. La Ville et la Communauté urbaine de Lille (CUDL) avaient alors introduit un recours.
«Le commissaire du gouvernement a estimé que le Conseil d'Etat n'avait pas à se substituer à la cour d'appel pour apprécier s'il y avait une nuisance causée par le stade à la citadelle», a précisé à l'AFP le porte parole de l'association Sauvons le site de la citadelle, Frédéric Sawicki.
De son côté, l'avocate de la Ville de Lille, Martine Cliquennois, a souligné qu'en avril dernier, le Conseil n'avait pas suivi les recommandations du même commissaire du gouvernement lors de l'examen d'un précédent recours. «Les choses restent ouvertes. Si le Conseil d'Etat reprend bien le dossier, la logique voudrait qu'il ne suive pas le commissaire du gouvernement», a-t-elle déclaré.
Le projet d'agrandissement prévoit de porter la capacité du stade, situé en centre ville, de 21.200 à 33.000 places. Après l'arrêt de la cour d'appel, la CUDL a retenu cinq autres sites susceptibles d'accueillir la construction d'un «grand stade» en cas de rejet du projet d'agrandissement.
«Le commissaire du gouvernement a estimé que le Conseil d'Etat n'avait pas à se substituer à la cour d'appel pour apprécier s'il y avait une nuisance causée par le stade à la citadelle», a précisé à l'AFP le porte parole de l'association Sauvons le site de la citadelle, Frédéric Sawicki.
De son côté, l'avocate de la Ville de Lille, Martine Cliquennois, a souligné qu'en avril dernier, le Conseil n'avait pas suivi les recommandations du même commissaire du gouvernement lors de l'examen d'un précédent recours. «Les choses restent ouvertes. Si le Conseil d'Etat reprend bien le dossier, la logique voudrait qu'il ne suive pas le commissaire du gouvernement», a-t-elle déclaré.
Le projet d'agrandissement prévoit de porter la capacité du stade, situé en centre ville, de 21.200 à 33.000 places. Après l'arrêt de la cour d'appel, la CUDL a retenu cinq autres sites susceptibles d'accueillir la construction d'un «grand stade» en cas de rejet du projet d'agrandissement.