Les espaces restaurés de la célèbre maison d'avant-garde construite par l'architecte Mallet-Stevens ont été inauguré ce week-end par le ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon.
Première oeuvre de Mallet-Stevens, cette maison d'avant-garde en béton armé a été construite de 1924 à 1930 pour le fortuné vicomte Charles de Noailles
Collectionneur d'art et mécène, le vicomte de Noailles avait commandé en 1923 à l'architecte français une "petite maison intéressante à habiter".
Elle allait devenir, au fil des ans, un vaste complexe culturel et sportif comprenant plus de quarante chambres. Jean Cocteau, Man Ray et Luis Bunuel vinrent y travailler ou y faire la fête, et de nombreux artistes européens y laissèrent leurs traces, tel le décorateur Pierre Chareau qui réalisa "une chambre en plein air avec lit suspendu".
Puis le vicomte connut des revers de fortune, et la villa interminable souffrit de "la séparation de Charles et Marie-Laure de Noailles, de la guerre et de la fin d'une époque", selon l'association Villa Noailles.
Elle se dégrada lentement jusqu'à la mort de Marie-Laure de Noailles en 1970, avant d'être abandonnée et squattée, puis rachetée en 1973 par la ville.
L'Etat a contribué à la "vaste campagne de restauration" - conduite par Cécile Briolle, Claude Marro et Jacques Repiquet - en versant près de 700.000 euros entre 1996 et 1998, selon l'association.
La villa accueille chaque année le festival de la mode, mais aussi un festival des musiques électroniques, des expositions et des artistes en résidence.
M. Aillagon s'est réjoui que le public puisse y découvrir "les disciplines les plus vivantes de la création contemporaine, la mode, le design, la photographie, l'architecture", "tous secteurs dans lesquels le ministère de la culture a vocation à s'engager avec ambition".
Collectionneur d'art et mécène, le vicomte de Noailles avait commandé en 1923 à l'architecte français une "petite maison intéressante à habiter".
Elle allait devenir, au fil des ans, un vaste complexe culturel et sportif comprenant plus de quarante chambres. Jean Cocteau, Man Ray et Luis Bunuel vinrent y travailler ou y faire la fête, et de nombreux artistes européens y laissèrent leurs traces, tel le décorateur Pierre Chareau qui réalisa "une chambre en plein air avec lit suspendu".
Puis le vicomte connut des revers de fortune, et la villa interminable souffrit de "la séparation de Charles et Marie-Laure de Noailles, de la guerre et de la fin d'une époque", selon l'association Villa Noailles.
Elle se dégrada lentement jusqu'à la mort de Marie-Laure de Noailles en 1970, avant d'être abandonnée et squattée, puis rachetée en 1973 par la ville.
L'Etat a contribué à la "vaste campagne de restauration" - conduite par Cécile Briolle, Claude Marro et Jacques Repiquet - en versant près de 700.000 euros entre 1996 et 1998, selon l'association.
La villa accueille chaque année le festival de la mode, mais aussi un festival des musiques électroniques, des expositions et des artistes en résidence.
M. Aillagon s'est réjoui que le public puisse y découvrir "les disciplines les plus vivantes de la création contemporaine, la mode, le design, la photographie, l'architecture", "tous secteurs dans lesquels le ministère de la culture a vocation à s'engager avec ambition".