Un Comité central d'entreprise devant se prononcer sur les candidats à la reprise des 48.000 m2, tandis que 300 salariés manifestaient.
Plus de 300 salariés du Crédit Foncier de France (CFF) se sont réunis vendredi matin en assemblée générale pour dénoncer, une nouvelle fois, la vente de leur siège social historique.
Les salariés mènent depuis plusieurs mois diverses actions, à l'appel de leur intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO et SNA, pour protester contre la vente du siège social parisien de la rue des Capucines (2e arrondissement) et "l'exil forcé" de 1.500 personnes dans des locaux à Charenton (Val-de-Marne).
Après une AG d'une demi-heure, les salariés ont lâché 151 ballons multicolores, symbolisant "l'âge de l'entreprise, née en 1852", auxquels étaient accrochées des pétitions exprimant un refus de la vente du siège. Les 48.000 m2 du siège situé entre Opéra et Madeleine pourraient être vendus pour la somme de 250 millions d'euros, selon plusieurs sources syndicales.
"Nous voulions faire quelque chose de digne pour refuser une nouvelle fois symboliquement ce départ auquel on nous oblige", a déclaré Alain Mille (CFDT). "Contre l'avis unanime des syndicats et des élus du personnel, nos dirigeants parviennent donc à vendre le siège social historique et à exiler les salariés entre une autoroute, deux incinérateurs et des voies ferrées", a dénoncé l'intersyndicale.
Depuis 10H00 se tient un Comité central d'entreprise "au cours duquel la direction doit faire des annonces décisives sur le processus de vente et l'identité de l'acheteur", a précisé l'intersyndicale.
Les salariés mènent depuis plusieurs mois diverses actions, à l'appel de leur intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO et SNA, pour protester contre la vente du siège social parisien de la rue des Capucines (2e arrondissement) et "l'exil forcé" de 1.500 personnes dans des locaux à Charenton (Val-de-Marne).
Après une AG d'une demi-heure, les salariés ont lâché 151 ballons multicolores, symbolisant "l'âge de l'entreprise, née en 1852", auxquels étaient accrochées des pétitions exprimant un refus de la vente du siège. Les 48.000 m2 du siège situé entre Opéra et Madeleine pourraient être vendus pour la somme de 250 millions d'euros, selon plusieurs sources syndicales.
"Nous voulions faire quelque chose de digne pour refuser une nouvelle fois symboliquement ce départ auquel on nous oblige", a déclaré Alain Mille (CFDT). "Contre l'avis unanime des syndicats et des élus du personnel, nos dirigeants parviennent donc à vendre le siège social historique et à exiler les salariés entre une autoroute, deux incinérateurs et des voies ferrées", a dénoncé l'intersyndicale.
Depuis 10H00 se tient un Comité central d'entreprise "au cours duquel la direction doit faire des annonces décisives sur le processus de vente et l'identité de l'acheteur", a précisé l'intersyndicale.