Mardi 15 juillet, le ministre de l'Equipement et du Logement Gilles de Robien a posé la première pierre de la Cité manifeste à Mulhouse - un nouveau concept de logement social conçu par cinq grands cabinets d'architecture - qui pourrait faire école.
"Nous devons ouvrir de nouvelles voies pour le logement social" a déclaré M. de Robien au cours d'une brève cérémonie organisée sur le site, une ancienne friche industrielle, située à la lisière de la première cité ouvrière construite en France en 1853 (voir photo en bas). Le site correspond à une parcelle en plein coeur de la cité-jardin ouvrière dont l'urbanisme est célèbre pour son dessin en carré. Le "carré mulhousien" est en effet un terrain où quatre famille vivent dans quatre maisons mitoyennes réunies sous un même toit.
Pour construire cette cité HLM de demain qui sera composée de 61 logements locatifs sociaux sous la forme de maisons modernes, individuelles ou collectives, la Somco (la Société Mulhousienne des Cités Ouvrières) a fait appel à des architectes de renom comme le français Jean Nouvel et le japonais Shigeru Ban qui se sont engagés à réaliser un projet innovant tout en respectant les coûts imposés pour les construction HLM.
Les trois autres cabinets d'architecture sont Anne Lacaton et Jean Philippe Vassal (Paris), Duncan Lewis (Angers) et Matthieu Poitevin (Marseille).
Chacune des cinq équipes réalisera un programme d'une douzaine de logements, allant du F2 au F5 sur des parcelles sensiblement équivalentes, tout en travaillant de concert afin de préserver une cohérence dans la création de ce nouveau quartier.
Chaque équipe, à sa façon, développe son approche du logement social : Jean Nouvel milite pour des appartements vastes et flexibles ; Duncan Lewis pense que le végétal transforme la perception du logement standardisé et améliore son vécu ; Matthieu Poitevin puise dans certains processus d'auto-construction pour installer des habitations modeste... Mais tous ont eu pour consigne de respecter les budgets imposés.
D'ailleurs, prévue à l'origine courant 2003, pour coïncider avec le 150ème anniversaire de la Somco, la livraison de la Cité manifeste a dû être quelque peu retardée, en raison de problèmes liés au budget très strict imposé au projet. Elle devrait en principe avoir lieu à l'automne 2004.
"Il y a 150 ans, les patrons ont mis la main à pâte" a noté Gilles de Robien, en faisant allusion au rôle joué par les industriels mulhousiens dans la création de la première cité ouvrière à Mulhouse. Il a souhaité qu'à l'avenir des fonds privés puissent à nouveau financer le logement social, par le biais de "fonds éthiques".
Pour construire cette cité HLM de demain qui sera composée de 61 logements locatifs sociaux sous la forme de maisons modernes, individuelles ou collectives, la Somco (la Société Mulhousienne des Cités Ouvrières) a fait appel à des architectes de renom comme le français Jean Nouvel et le japonais Shigeru Ban qui se sont engagés à réaliser un projet innovant tout en respectant les coûts imposés pour les construction HLM.
Les trois autres cabinets d'architecture sont Anne Lacaton et Jean Philippe Vassal (Paris), Duncan Lewis (Angers) et Matthieu Poitevin (Marseille).
Chacune des cinq équipes réalisera un programme d'une douzaine de logements, allant du F2 au F5 sur des parcelles sensiblement équivalentes, tout en travaillant de concert afin de préserver une cohérence dans la création de ce nouveau quartier.
Chaque équipe, à sa façon, développe son approche du logement social : Jean Nouvel milite pour des appartements vastes et flexibles ; Duncan Lewis pense que le végétal transforme la perception du logement standardisé et améliore son vécu ; Matthieu Poitevin puise dans certains processus d'auto-construction pour installer des habitations modeste... Mais tous ont eu pour consigne de respecter les budgets imposés.
D'ailleurs, prévue à l'origine courant 2003, pour coïncider avec le 150ème anniversaire de la Somco, la livraison de la Cité manifeste a dû être quelque peu retardée, en raison de problèmes liés au budget très strict imposé au projet. Elle devrait en principe avoir lieu à l'automne 2004.
"Il y a 150 ans, les patrons ont mis la main à pâte" a noté Gilles de Robien, en faisant allusion au rôle joué par les industriels mulhousiens dans la création de la première cité ouvrière à Mulhouse. Il a souhaité qu'à l'avenir des fonds privés puissent à nouveau financer le logement social, par le biais de "fonds éthiques".