Après une forte hausse des loyers au premier semestre 2003, les propriétaires prévoient un ralentissement en 2004.
Après d'importantes hausses en 2002 et en 2003, les augmentations de loyers au sein du marché locatif privé devraient commencer à ralentir à partir de 2004, selon une étude de l'Union nationale de la propriété immobilière(UNPI).
D'après l'enquête rendue publique jeudi et que l'UNPI réalise chaque année auprès des propriétaires bailleurs (45.000 logements référencés depuis 1999), les loyers de marché, c'est-à-dire ceux appliqués en cas de signature d'un nouveau bail, ont augmenté de 2,9% au premier semestre 2003, par rapport au premier semestre 2002.
Les loyers ont donc atteint un rythme élevé d'augmentation, par rapport aux 1,5% de hausse moyenne entre 1998 et 2001. En cas de changement de locataire à l'intérieur d'un même logement, la hausse est encore plus forte, 6,8% en moyenne au premier semestre 2003 par rapport au premier semestre 2002.
L'importance des travaux que les propriétaires réalisent entre deux locations, serait, selon Jacques Devergne, vice-président de l'UNPI, la cause de ces hausses.
Par ailleurs, la demande, qui augmente encore par rapport à 2002, alimente également l'augmentation des loyers locatifs.
Pour Michel Mouillart, professeur à Paris X Nanterre et qui a participé à l'enquête, le marché semble avoir atteint un palier, et devrait connaître d'ici quelques mois un ralentissement. Il devrait se produire "dès l'été ou l'automne 2004". Une baisse des loyers est néanmoins à écarter, "sauf si la situation économique continuait à se détériorer et affectait gravement les ménage".
L'étude de l'UNPI confirme aussi que le marché, malgré la forte demande, reste fluide. La mobilité des locataires a augmenté de 2% au premier semestre 2003: sur cette période, 29,3% des locataires avaient changé de logement au cours des 12 mois précédents.
D'après l'enquête rendue publique jeudi et que l'UNPI réalise chaque année auprès des propriétaires bailleurs (45.000 logements référencés depuis 1999), les loyers de marché, c'est-à-dire ceux appliqués en cas de signature d'un nouveau bail, ont augmenté de 2,9% au premier semestre 2003, par rapport au premier semestre 2002.
Les loyers ont donc atteint un rythme élevé d'augmentation, par rapport aux 1,5% de hausse moyenne entre 1998 et 2001. En cas de changement de locataire à l'intérieur d'un même logement, la hausse est encore plus forte, 6,8% en moyenne au premier semestre 2003 par rapport au premier semestre 2002.
L'importance des travaux que les propriétaires réalisent entre deux locations, serait, selon Jacques Devergne, vice-président de l'UNPI, la cause de ces hausses.
Par ailleurs, la demande, qui augmente encore par rapport à 2002, alimente également l'augmentation des loyers locatifs.
Pour Michel Mouillart, professeur à Paris X Nanterre et qui a participé à l'enquête, le marché semble avoir atteint un palier, et devrait connaître d'ici quelques mois un ralentissement. Il devrait se produire "dès l'été ou l'automne 2004". Une baisse des loyers est néanmoins à écarter, "sauf si la situation économique continuait à se détériorer et affectait gravement les ménage".
L'étude de l'UNPI confirme aussi que le marché, malgré la forte demande, reste fluide. La mobilité des locataires a augmenté de 2% au premier semestre 2003: sur cette période, 29,3% des locataires avaient changé de logement au cours des 12 mois précédents.