Le ministre des Transports Gilles de Robien a indiqué à notre confrère Libération qu'il proposera d'ici fin juillet une nouvelle méthode de concertation devant permettre de définir la pertinence de construire ou non un troisième aéroport dans le grand bassin parisien.
"Sur l'opportunité d'un troisième aéroport, je pense que d'ici fin juillet je pourrai proposer une nouvelle méthode de concertation et de décision basée sur l'écoute, le respect des élus et des institutions", a indiqué le ministre dans un entretien publié dans Libération de jeudi.
"Je le répète, je n'ai aucune idée préconçue à ce sujet", a-t-il assuré. "Je souhaite simplement trouver la meilleure méthode de travail et de dialogue pour qu'enfin l'intérêt général puisse être perçu par tous".
Peu après sa prise de fonction, M. de Robien, qui en tant que député-maire d'Amiens (Somme) s'était prononcé contre ce projet, avait annoncé la remise à plat du dossier.
Pour lui, la priorité immédiate consiste à trouver des solutions pour réduire les nuisances sonores subies par les riverains des aéroports parisiens, Roissy et Orly. Ces derniers sont partisans d'un troisième aéroport dont il espère qu'il drainera une partie du trafic de Roissy et d'Orly, et donc limitera les nuisances sonores.
"Je vais sur place, je reçois depuis deux semaines tous les acteurs de ce dossier et en particulier les élus et les associations de riverains (...) A partir de là, j'espère être en mesure de proposer d'ici la fin juillet des mesures à court terme et des engagements pour les années à venir", a-t-il expliqué.
Sans s'avancer sur le type de mesures envisagées, il a dressé le catalogue des préoccupations des riverains: le trafic nocturne, le contrôle de bruit, le respect des couloirs aériens, les périmètres d'exposition au bruit et de gène sonore, l'évolution du trafic pour les années à venir.
Pour ce dernier point, il a estimé nécessaire une "actualisation de nos études et de nos scénarios d'évolution".
"Compte tenu du 11 septembre 2001, de ses répercussions conjoncturelles, mais aussi structurelles, compte tenu des bouleversements en cours dans le paysage des compagnies aériennes, compte tenu de l'émergence des questions liées à l'intermodalité du transport, compte tenu des préoccupations environnementales, je crois que l'examen au cas par cas de chaque aéroport n'est pas inutile (...)", a-t-il déclaré.
Avec les prévisions d'augmentation régulière du trafic dans les années à venir, et malgré le coup d'arrêt après le 11 septembre, les experts de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) misaient sur un doublement à quelque 140 millions du nombre de passagers transitant dans les aéroports parisiens à l'horizon 2020.
"Je le répète, je n'ai aucune idée préconçue à ce sujet", a-t-il assuré. "Je souhaite simplement trouver la meilleure méthode de travail et de dialogue pour qu'enfin l'intérêt général puisse être perçu par tous".
Peu après sa prise de fonction, M. de Robien, qui en tant que député-maire d'Amiens (Somme) s'était prononcé contre ce projet, avait annoncé la remise à plat du dossier.
Pour lui, la priorité immédiate consiste à trouver des solutions pour réduire les nuisances sonores subies par les riverains des aéroports parisiens, Roissy et Orly. Ces derniers sont partisans d'un troisième aéroport dont il espère qu'il drainera une partie du trafic de Roissy et d'Orly, et donc limitera les nuisances sonores.
"Je vais sur place, je reçois depuis deux semaines tous les acteurs de ce dossier et en particulier les élus et les associations de riverains (...) A partir de là, j'espère être en mesure de proposer d'ici la fin juillet des mesures à court terme et des engagements pour les années à venir", a-t-il expliqué.
Sans s'avancer sur le type de mesures envisagées, il a dressé le catalogue des préoccupations des riverains: le trafic nocturne, le contrôle de bruit, le respect des couloirs aériens, les périmètres d'exposition au bruit et de gène sonore, l'évolution du trafic pour les années à venir.
Pour ce dernier point, il a estimé nécessaire une "actualisation de nos études et de nos scénarios d'évolution".
"Compte tenu du 11 septembre 2001, de ses répercussions conjoncturelles, mais aussi structurelles, compte tenu des bouleversements en cours dans le paysage des compagnies aériennes, compte tenu de l'émergence des questions liées à l'intermodalité du transport, compte tenu des préoccupations environnementales, je crois que l'examen au cas par cas de chaque aéroport n'est pas inutile (...)", a-t-il déclaré.
Avec les prévisions d'augmentation régulière du trafic dans les années à venir, et malgré le coup d'arrêt après le 11 septembre, les experts de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) misaient sur un doublement à quelque 140 millions du nombre de passagers transitant dans les aéroports parisiens à l'horizon 2020.