En février, mars et avril 2002, le nombre d'autorisations de construire délivrées en France a baissé de 3,2% par rapport à la même période un an plus tôt. Un point positif toutefois, les mises en chantier ont progressé de 1,2%,.
Au total, sur les trois derniers mois, 80.864 autorisations ont été accordées et 74.223 chantiers ont commencé, a indiqué mardi le ministère de l'Equipement dans un communiqué.
Dans le secteur non résidentiel (40% de l'activité totale de la construction), qui illustre le dynamisme des entreprises à se lancer dans de nouveaux projets, soit en déménageant soit en créant de nouveaux locaux pour de nouvelles activités, la baisse des autorisations est très nette -14,8%.
La Fédération Française du Bâtiment soulignait récemment que cet indicateur est particulièrement pertinent quant à la confiance des entreprises dans l'avenir et que le repli actuel est la conséquence des incertitudes et du ralentissement économique.
Les chiffres publiés mardi laissent envisager une année 2002 plutôt morose avec un fléchissement des travaux dans le bâtiment à partir du deuxième semestre, admet-on au ministère de l'Equipement. On se refuse toutefois à évoquer le terme de déprime et l'on préfère le qualificatif d'essoufflement surtout par rapport à des années 2000 et 2001 particulièrement bien orientées et qui "ont fait le plein".
Dans le logement, les statistiques du ministère montrent un repli constant dans le collectif, important pourvoyeur de travaux du secteur, autant dans les programmes privés que pour les HLM. Dans cette catégorie de construction les autorisations en février mars et avril ont reculé de 3,6% par rapport à l'an dernier.
La maison individuelle réussit à amortir la baisse (-2% pour les autorisations) grâce à un flux encore régulier d'acheteurs dont la demande est souvent moins dépendante de la conjoncture économique que pour les acheteurs d'appartements. Les taux d'intérêt bas et le prêt à taux zéro sont des éléments toujours amortisseurs pour la maison individuelle. Mais, progressivement, les ventes dans ce secteur commencent elles aussi à décroître.
Dans le secteur non résidentiel (40% de l'activité totale de la construction), qui illustre le dynamisme des entreprises à se lancer dans de nouveaux projets, soit en déménageant soit en créant de nouveaux locaux pour de nouvelles activités, la baisse des autorisations est très nette -14,8%.
La Fédération Française du Bâtiment soulignait récemment que cet indicateur est particulièrement pertinent quant à la confiance des entreprises dans l'avenir et que le repli actuel est la conséquence des incertitudes et du ralentissement économique.
Les chiffres publiés mardi laissent envisager une année 2002 plutôt morose avec un fléchissement des travaux dans le bâtiment à partir du deuxième semestre, admet-on au ministère de l'Equipement. On se refuse toutefois à évoquer le terme de déprime et l'on préfère le qualificatif d'essoufflement surtout par rapport à des années 2000 et 2001 particulièrement bien orientées et qui "ont fait le plein".
Dans le logement, les statistiques du ministère montrent un repli constant dans le collectif, important pourvoyeur de travaux du secteur, autant dans les programmes privés que pour les HLM. Dans cette catégorie de construction les autorisations en février mars et avril ont reculé de 3,6% par rapport à l'an dernier.
La maison individuelle réussit à amortir la baisse (-2% pour les autorisations) grâce à un flux encore régulier d'acheteurs dont la demande est souvent moins dépendante de la conjoncture économique que pour les acheteurs d'appartements. Les taux d'intérêt bas et le prêt à taux zéro sont des éléments toujours amortisseurs pour la maison individuelle. Mais, progressivement, les ventes dans ce secteur commencent elles aussi à décroître.
