Cinq équipes d'architectes françaises, dont celles de Jean Nouvel, Francis Soler et Jean-Michel Wilmotte, ont été sélectionnées pour reconstruire l'ambassade de France à Tokyo. Ce projet de grande ampleur chiffré à 45 millions d'euros, servira de vitrine de l'architecture française dans la région.
"Des projets de l'ampleur de celui-ci ou de la nouvelle ambassade de France à Berlin nous n'en avons que deux tous les dix ans", a indiqué l'ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne. "Cela devra être un ensemble à la hauteur de la relation franco-japonaise et un projet phare de la région (Asie) pour montrer ce qu'est l'architecture d'aujourd'hui sachant que nos deux pays comptent de grands architectes" a-t-il poursuivit.
Le projet ne concernera pas la résidence construite en 1954 par les architectes Desmaret et Belmont, qui "était un projet visionnaire" à l'époque, selon M. Gourdault-Montagne. La nouvelle ambassade regroupera donc sur un seul site et une superficie de 5 à 6.000 m2, la chancellerie ainsi que les services du poste expansion économique et de l'agence financière en Asie.
Selon l'ambassadeur, l'atomisation actuelle des représentations de la France à Tokyo "n'est pas très cohérente, ni adaptée au fait qu'il y a désormais quatre liaisons par jour entre Tokyo et Paris alors qu'il fallait un mois de bateau pour rejoindre le Japon il y a 50 ans".
Cinq projets des cabinets de Bernard Desmoulin, Pierre du Besset/Dominique Lyon, Francis Soler, Jean-Michel Wilmotte et Jean Nouvel, ont été retenus sur les 105 présentés en juillet 2001 et le choix du lauréat "aura lieu avant la fin du premier semestre", a précisé l'ambassadeur.
Les travaux devront débuter fin 2003 ou début 2004 pour une livraison vers l'automne 2006.
Tous présents à Tokyo, les architectes se sont réjouis de disposer d'autant d'espace, le terrain actuel, vendu par la famille du dernier shogun (gouverneur militaire du Japon) Yoshinobu Tokugawa, dont c'était la résidence d'été. Il s'étend sur deux hectares et demi où sont disséminés au milieu d'un immense parc, la résidence, la chancellerie, les services culturels et consulaires, un immeuble de logements pour 40 personnes et des maisons individuelles pour du personnel japonais de l'ambassade.
Le projet ne concernera pas la résidence construite en 1954 par les architectes Desmaret et Belmont, qui "était un projet visionnaire" à l'époque, selon M. Gourdault-Montagne. La nouvelle ambassade regroupera donc sur un seul site et une superficie de 5 à 6.000 m2, la chancellerie ainsi que les services du poste expansion économique et de l'agence financière en Asie.
Selon l'ambassadeur, l'atomisation actuelle des représentations de la France à Tokyo "n'est pas très cohérente, ni adaptée au fait qu'il y a désormais quatre liaisons par jour entre Tokyo et Paris alors qu'il fallait un mois de bateau pour rejoindre le Japon il y a 50 ans".
Cinq projets des cabinets de Bernard Desmoulin, Pierre du Besset/Dominique Lyon, Francis Soler, Jean-Michel Wilmotte et Jean Nouvel, ont été retenus sur les 105 présentés en juillet 2001 et le choix du lauréat "aura lieu avant la fin du premier semestre", a précisé l'ambassadeur.
Les travaux devront débuter fin 2003 ou début 2004 pour une livraison vers l'automne 2006.
Tous présents à Tokyo, les architectes se sont réjouis de disposer d'autant d'espace, le terrain actuel, vendu par la famille du dernier shogun (gouverneur militaire du Japon) Yoshinobu Tokugawa, dont c'était la résidence d'été. Il s'étend sur deux hectares et demi où sont disséminés au milieu d'un immense parc, la résidence, la chancellerie, les services culturels et consulaires, un immeuble de logements pour 40 personnes et des maisons individuelles pour du personnel japonais de l'ambassade.