Le président du Sénégal Abdoulaye Wade a présenté le projet du nouvel aéroport international de Dakar. Il sera réalisé par le groupe d'ingénierie ABB en association avec le cabinet français AMA architecture qui a su donner au design une dimension singulière.
"L'aéroport international Blaise Diagne de Ndiass (52 km deDakar) sera achevé et ouvert à l'exploitation le 31 décembre 2006" annonçait en début d'année le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade.
Cette nouvelle infrastructure est particulièrement symbolique pour le Sénégal car c'est le premier vrai grand projet phare du pays depuis l'indépendance. Mais de part son importance et son originalité, cet aéroport - qui sera ouvert à l'exploitation début 2007 - est appelé à devenir la porte d'entrée de l'Afrique toute entière.
L'infrastructure devrait coûter 173 milliards de francs CFA a déclaré le président Wade . Mais ce projet fait l'objet d'une démarche de BOT (Building, Operator, Transfer) conduite par un groupement d'entreprises, coordonnées par ABB. L'Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), qui a lancé le projet, supervisera les travaux.
Les coûts de construction seront donc supportés par ABB qui, en échange, pourra exploiter l'aéroport pendant 22 ans. La signature définitive du contrat entre ABB et l'Etat sénégalais aura lieu en juin 2003 et le démarrage des travaux est déjà prévu pour avril 2003.
Ce montage permettra au Sénégal de disposer d'un "bijou sans bourse délier" selon les propres termes d'Abdoulaye Wade.
Un "bijou", le terme n'est pas trop fort car alors que tous les aéroports du monde ont tendance à se ressembler, le nouvel aéroport de Dakar se distingue du premier coup d'oeil que l'on soit en l'air ou sur terre.
Le toit parapluie en feuille de bronze est certainement l'élément le plus symbolique du bâtiment. Pour les architectes de AMA Associés, "ce nuage métallique flottant sur la savane offre l'ombre et l'envol, c'est une aile technologique en partance vers l'ailleurs".
A l'intérieur du terminal passager, c'est un belvédère mezzanine fonctionnant à la manière des hubs les plus récents qui symbolisera ce que les architectes appellent "la porte du Voyage".
Ce souci de créer une icône en donnant une dimension symbolique à ce projet n'exclu pas des partis pris plus fonctionnels. Rigueur, organisation et simplicité du schéma sont au coeur de ce concept "qui s'organise comme les rouages d'un moteur". Le climat propre à la région a également été intégré dans la conception et se traduit par une façade en résille, une "voilette" qui filtre l'air, la lumière et la poussière.
Les architectes d'AMA associés -auteurs d'une cinquantaine de réalisations en Afrique - ont bien su retranscrire dans leur projet les valeurs fondamentales du continent africain telles que l'universalité, l'ouverture et les racines. Pour compléter leur équipe et constituer un relais permanent au Sénégal, l'équipe française s'appuiera sur l'architecte Andrée Dio Depret, gérante du groupement GA2D.
Cette nouvelle infrastructure est particulièrement symbolique pour le Sénégal car c'est le premier vrai grand projet phare du pays depuis l'indépendance. Mais de part son importance et son originalité, cet aéroport - qui sera ouvert à l'exploitation début 2007 - est appelé à devenir la porte d'entrée de l'Afrique toute entière.
L'infrastructure devrait coûter 173 milliards de francs CFA a déclaré le président Wade . Mais ce projet fait l'objet d'une démarche de BOT (Building, Operator, Transfer) conduite par un groupement d'entreprises, coordonnées par ABB. L'Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), qui a lancé le projet, supervisera les travaux.
Les coûts de construction seront donc supportés par ABB qui, en échange, pourra exploiter l'aéroport pendant 22 ans. La signature définitive du contrat entre ABB et l'Etat sénégalais aura lieu en juin 2003 et le démarrage des travaux est déjà prévu pour avril 2003.
Ce montage permettra au Sénégal de disposer d'un "bijou sans bourse délier" selon les propres termes d'Abdoulaye Wade.
Un "bijou", le terme n'est pas trop fort car alors que tous les aéroports du monde ont tendance à se ressembler, le nouvel aéroport de Dakar se distingue du premier coup d'oeil que l'on soit en l'air ou sur terre.
Le toit parapluie en feuille de bronze est certainement l'élément le plus symbolique du bâtiment. Pour les architectes de AMA Associés, "ce nuage métallique flottant sur la savane offre l'ombre et l'envol, c'est une aile technologique en partance vers l'ailleurs".
A l'intérieur du terminal passager, c'est un belvédère mezzanine fonctionnant à la manière des hubs les plus récents qui symbolisera ce que les architectes appellent "la porte du Voyage".
Ce souci de créer une icône en donnant une dimension symbolique à ce projet n'exclu pas des partis pris plus fonctionnels. Rigueur, organisation et simplicité du schéma sont au coeur de ce concept "qui s'organise comme les rouages d'un moteur". Le climat propre à la région a également été intégré dans la conception et se traduit par une façade en résille, une "voilette" qui filtre l'air, la lumière et la poussière.
Les architectes d'AMA associés -auteurs d'une cinquantaine de réalisations en Afrique - ont bien su retranscrire dans leur projet les valeurs fondamentales du continent africain telles que l'universalité, l'ouverture et les racines. Pour compléter leur équipe et constituer un relais permanent au Sénégal, l'équipe française s'appuiera sur l'architecte Andrée Dio Depret, gérante du groupement GA2D.