Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux des prêts immobiliers ont de nouveau chuté en octobre passant de 3.44 % en septembre à 3.37 %, en moyenne.

Selon le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA, en septembre, les taux des prêts du secteur concurrentiel ont baissé pour s'établir à 3.37 %, en moyenne (3.40 % pour l'accession dans le neuf et 3.36 % pour l'accession dans l'ancien). «Les taux continuent donc de reculer et enregistrent un recul de 58 points de base depuis mars 2012, pour se retrouver au point le plus bas de novembre 2010 qui était de 3.25 %», explique l'observatoire.

 

Tout comme en septembre, en octobre 2012, la durée des prêts est de 207 mois. Depuis le printemps, les durées se sont stabilisées à bas niveau. Dans l'ancien, ils atteignent 216 mois en moyenne depuis avril contre 226 mois en moyenne en 2011 et dans le neuf, 225 mois en moyenne depuis avril contre 233 mois en moyenne en 2011.

 

De son côté, le coût relatif par emprunt s'allège et il s'élève à 3.81 années de revenus en octobre. «Le coût des opérations poursuit sa progression à un rythme plus lent que par le passé (+ 1.0% en 2012 après + 3.3% en 2011 et + 5.8% en 2010)», note l'observatoire.
Concernant l'apport personnel, il augmente toujours mais moins rapidement qu'auparavant, soit + 7.6% en 2012, après + 9.7 % en 2011.

 

Un marché maussade
Malgré la progression de l'apport personnel qui s'accompagne d'un recours moins intense au financement par endettement et la transformation de la clientèle, l'indicateur de solvabilité de la demande s'est dégradé depuis le début de l'année. «La reconfiguration du PTZ + y a contribué. La baisse des taux d'intérêt a permis à l'indicateur de résister au cours de l'été, puis de confirmer son redressement en octobre. Pour autant, son niveau illustre la faiblesse de la demande et l'atonie des marchés immobiliers», commente l'observatoire.

 

Enfin, en octobre 2012, le total des prêts accordés est en recul de 27,4% en rythme annuel. Sur les 10 premiers mois de l'année 2012, la contraction reste forte avec un recul est de 32% (glissement annuel).

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