Alors que s'ouvre à Paris, le salon Batimat, le ralentissement de l'activité dans le bâtiment s'est confirmé au troisième trimestre. Les chefs d'entreprise interrogés par l'Insee pensent que la conjoncture restera défavorable dans leur secteur sur les trois derniers mois de l'année.
Après un ralentissement de leur activité au cours des deux premiers trimestres 2001, les artisans et petits entrepreneurs du bâtiment ont noté pour le troisième trimestre un léger raffermissement de leur activité, mais la tendance générale reste baissière, indique l'enquête trimestrielle de l'INSEE en précisant que les professionnels du bâtiment estiment que leur activité personnelle devrait cesser de se dégrader au quatrième trimestre.
Au troisième trimestre, l'activité a surtout reculé dans la construction de bâtiments non résidentiels, alors qu'elle s'est stabilisée dans l'entretien-amélioration. Les entrepreneurs font état de carnets de commandes stables à un niveau élevé, leur assurant toujours 5 mois et demi d'activité.
Les contraintes sur la production restent fortes : 53% des entreprises disent ne pas être en mesure d'accroître leur production en réponse à une augmentation de la demande et 80% d'entre elles continuent à éprouver des difficultés de recrutement (principalement pour les ouvriers qualifiés).
Les effectifs dont le bâtiment, qui avaient brusquement baissé au deuxième trimestre, se sont redressés au troisième et ce redressement est confirmé dans les perspectives d'embauche des entrepreneurs pour le quatrième trimestre. Mais ce mieux concerne exclusivement le second oeuvre alors que le gros oeuvre allègerait ses effectifs. Toutefois, on note toujours de très fortes difficultés de recrutement: 60% des entrepreneurs indiquent en éprouver et 40% soulignent former des apprentis depuis un an.
Par ailleurs, la situation de trésorerie s'est brusquement et fortement dégradée dans les sociétés du secteur mais les délais de paiement se sont légèrement réduits. A noter que les artisans et petits entrepreneurs du bâtiment soulignent avoir constaté sur le troisième trimestre une très forte augmentation de la sous-traitance.
Au troisième trimestre, l'activité a surtout reculé dans la construction de bâtiments non résidentiels, alors qu'elle s'est stabilisée dans l'entretien-amélioration. Les entrepreneurs font état de carnets de commandes stables à un niveau élevé, leur assurant toujours 5 mois et demi d'activité.
Les contraintes sur la production restent fortes : 53% des entreprises disent ne pas être en mesure d'accroître leur production en réponse à une augmentation de la demande et 80% d'entre elles continuent à éprouver des difficultés de recrutement (principalement pour les ouvriers qualifiés).
Les effectifs dont le bâtiment, qui avaient brusquement baissé au deuxième trimestre, se sont redressés au troisième et ce redressement est confirmé dans les perspectives d'embauche des entrepreneurs pour le quatrième trimestre. Mais ce mieux concerne exclusivement le second oeuvre alors que le gros oeuvre allègerait ses effectifs. Toutefois, on note toujours de très fortes difficultés de recrutement: 60% des entrepreneurs indiquent en éprouver et 40% soulignent former des apprentis depuis un an.
Par ailleurs, la situation de trésorerie s'est brusquement et fortement dégradée dans les sociétés du secteur mais les délais de paiement se sont légèrement réduits. A noter que les artisans et petits entrepreneurs du bâtiment soulignent avoir constaté sur le troisième trimestre une très forte augmentation de la sous-traitance.