Le syndicat suédois du bâtiment Byggnads envisage de bloquer un des chantiers d'une entreprise suédoise employant des ouvriers lettons si elle ne signe pas la convention collective du bâtiment.
L'entreprise Bygg-Lett i Örebro a été avertie que Byggnads prévoit «un blocage qui entrera en vigueur le 18 mai», a indiqué à l'AFP Arne Bergqvist, porte-parole du syndicat à Örebro (ouest de Stockholm).
Dans un communiqué transmis à l'AFP, Byggnads indique avoir tenté à deux reprises de faire signer le texte à l'entreprise, en vain. Les travailleurs lettons, au nombre de 18 à 22 «ont le droit de travailler, mais nous voulons qu'ils travaillent en accord avec la convention et dans les mêmes conditions» que les ouvriers du bâtiment suédois, a-t-il expliqué, ajoutant que Byggnads «n'a rien contre le fait» que des ouvriers étrangers viennent travailler en Suède. Le syndicat prévoit de perturber le travail de l'entreprise aussi longtemps que la convention ne sera pas signée : «cela dépend de l'entreprise. Si elle signe la convention, nous interromprons le blocage», a affirmé M. Bergqvist.
Byggnads a déjà bloqué pendant plus de trois mois les chantiers de construction en Suède de la société lettone L-P Baltic (Laval un Partneri), l'accusant de «dumping salarial». Byggnads avait tenté de contraindre l'entreprise à signer la convention collective suédoise de la construction, qui prévoit notamment des salaires bien plus élevés que ceux qui étaient versés à des ouvriers lettons par L-P Baltic. En décembre, L-P Baltic a perdu son procès devant un tribunal suédois du travail et a finalement abandonné le chantier en février. La filiale qui en était chargée, transformée par la suite en société autonome, a récemment fait faillite.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, Byggnads indique avoir tenté à deux reprises de faire signer le texte à l'entreprise, en vain. Les travailleurs lettons, au nombre de 18 à 22 «ont le droit de travailler, mais nous voulons qu'ils travaillent en accord avec la convention et dans les mêmes conditions» que les ouvriers du bâtiment suédois, a-t-il expliqué, ajoutant que Byggnads «n'a rien contre le fait» que des ouvriers étrangers viennent travailler en Suède. Le syndicat prévoit de perturber le travail de l'entreprise aussi longtemps que la convention ne sera pas signée : «cela dépend de l'entreprise. Si elle signe la convention, nous interromprons le blocage», a affirmé M. Bergqvist.
Byggnads a déjà bloqué pendant plus de trois mois les chantiers de construction en Suède de la société lettone L-P Baltic (Laval un Partneri), l'accusant de «dumping salarial». Byggnads avait tenté de contraindre l'entreprise à signer la convention collective suédoise de la construction, qui prévoit notamment des salaires bien plus élevés que ceux qui étaient versés à des ouvriers lettons par L-P Baltic. En décembre, L-P Baltic a perdu son procès devant un tribunal suédois du travail et a finalement abandonné le chantier en février. La filiale qui en était chargée, transformée par la suite en société autonome, a récemment fait faillite.