ARCHITECTURE. La sous-directrice à l'architecture, à la qualité de la construction et du cadre de vie au ministère de la Culture et l'économiste Ingrid Nappi ont échangé sur la qualité architecturale en lien avec les prix de l'habitat lors des Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, à Paris. Elles appellent à des changements majeurs dans le secteur.
La qualité architecturale rime-t-elle toujours avec prix élevé ? C'est à cette question que Corinne Langlois, sous-directrice à l'architecture, à la qualité de la construction et du cadre de vie au ministère de la Culture et Ingrid Nappi, économiste, spécialiste de l'immobilier et du logement, professeur à l'École des Ponts ParisTech et directrice de recherches à l'Institut Louis Bachelier, étaient invitées à répondre. Les deux spécialistes sont intervenues lors d'une table-ronde aux Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, organisées par le groupe Batiactu à Paris ce 6 juin 2023. "Il faut rappeler que le foncier, les matières premières et le savoir-faire se paient. Quand on monte une opération immobilière, il faut emprunter et injecter des fonds propres. Or, on confond souvent la marge et les frais annexes de gestion du promoteur", explique Ingrid Nappi. "La marge rémunère les fonds propres avancés par le promoteur, qui prend un risque financier."
Le problème, selon l'économiste, c'est que le prix de l'immobilier est déterminé
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