INTERVIEW. Président de la Fédération du bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes depuis un an, Samuel Minot revient pour Batiactu sur les enjeux du secteur, les difficultés du logement neuf ou encore l'objectif de zéro artificialisation nette (Zan).


Président du BTP Rhône et Métropole de Lyon durant six ans, Samuel Minot a pris la tête de la Fédération du bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes, il y a près d'un an. Cet entrepreneur de 47 ans, qui co-dirige avec son frère le "Groupe Minot ", spécialisé en charpente et structure bois, défend avec ferveur la filière et ses entreprises. Pédagogue, il a répondu à nos questions, évoquant tour à tour l'activité dans la région, la crise immobilière du logement neuf, le marché de la rénovation ou encore la complexité d'application du dispositif zéro artificialisation nette (Zan).

 

Batiactu : Comment se porte l'activité du Bâtiment dans la région Auvergne Rhône-Alpes ?
Samuel Minot : Historiquement, Auvergne Rhône-Alpes est une région dynamique dans son ensemble, même si elle relève de grandes disparités territoriales. L'activité est encore bonne en termes de nombre de salariés et d'entreprises, de chiffres d'affaires, même si nous rentrons dans une période de récession. Portées par un certain nombre de défaillances, les créations d'emplois commencent à se replier. À titre d'exemple, au premier trimestre 2023, nous atteignons 206.000 salariés (apprentis inclus), soit un recul de 0,4% par rapport à la même période l'année dernière.

 

Près de 15.000 emplois sont menacés dans la région

 

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