Jusquà mercredi se tient à Lyon le 103ème Congrès des Notaires français. Loccasion notamment de se pencher sur la « division de limmeuble », un sujet délicat mais important à de nombreux égards. Rachida Dati a ouvert les festivités et en a profité pour sexprimer sur la condition de nationalité des notaires.
Ils sont environ 3.800 notaires français à sêtre donné rendez-vous au Centre de Congrès de Lyon. Se joignent à eux trente délégations étrangères prenant part aux travaux. Pour ce 103ème Congrès des Notaires qui a commencé lundi, le thème central des discussions tourne autour de la « division de limmeuble ». Un sujet technique mais qui nous concerne tous.
Jusquà mercredi, les congressistes se pencheront sur tous les aspects de la question. Ils seront ainsi amenés à réfléchir, par exemple, à la création dun lotissement, aux mesures de redressement dun syndicat de copropriété en difficulté, à la division dun hôtel particulier en appartements ou encore à lorganisation juridique de grands ensembles comme La Défense.
Un congrès technique
«Cest un congrès technique mais indispensable, car il traite de questions pratiques et dopérations qui touchent la vie courante», a déclaré Benoît Delesalle, chargé de communication. «Cest laboutissement de deux ans de travail et il arrive à un moment dactualité», a-t-il souligné, se référant à la réforme des textes sur les permis de construire et les autorisations durbanisme. Réforme qui devrait entrer en vigueur le 1er octobre prochain.
En effet, «désormais toute division de terrain sera contrôlée sous forme de déclaration ou de permis daménager auprès de la mairie», a expliqué Me Delesalle, selon qui cette réforme implique «une période de formation et un temps dadaptation.»
Des propositions aux ministères
Durant ces trois jours de congrès, les notaires doivent sentendre sur un certain nombre de propositions visant à améliorer la réglementation en matière de division dimmeuble. Ces propositions seront ensuite transmises aux ministères concernés pour faire lobjet de modifications législatives.
Par ailleurs, la ministre de la Justice Rachida Dati a pris part lundi en fin de matinée à louverture officielle du congrès. Cela a été pour elle loccasion de rencontrer la profession pour la première fois. Et de réaffirmer la détermination du gouvernement à maintenir la condition de nationalité des notaires (voir ci-dessous).
Jusquà mercredi, les congressistes se pencheront sur tous les aspects de la question. Ils seront ainsi amenés à réfléchir, par exemple, à la création dun lotissement, aux mesures de redressement dun syndicat de copropriété en difficulté, à la division dun hôtel particulier en appartements ou encore à lorganisation juridique de grands ensembles comme La Défense.
Un congrès technique
«Cest un congrès technique mais indispensable, car il traite de questions pratiques et dopérations qui touchent la vie courante», a déclaré Benoît Delesalle, chargé de communication. «Cest laboutissement de deux ans de travail et il arrive à un moment dactualité», a-t-il souligné, se référant à la réforme des textes sur les permis de construire et les autorisations durbanisme. Réforme qui devrait entrer en vigueur le 1er octobre prochain.
En effet, «désormais toute division de terrain sera contrôlée sous forme de déclaration ou de permis daménager auprès de la mairie», a expliqué Me Delesalle, selon qui cette réforme implique «une période de formation et un temps dadaptation.»
Des propositions aux ministères
Durant ces trois jours de congrès, les notaires doivent sentendre sur un certain nombre de propositions visant à améliorer la réglementation en matière de division dimmeuble. Ces propositions seront ensuite transmises aux ministères concernés pour faire lobjet de modifications législatives.
Par ailleurs, la ministre de la Justice Rachida Dati a pris part lundi en fin de matinée à louverture officielle du congrès. Cela a été pour elle loccasion de rencontrer la profession pour la première fois. Et de réaffirmer la détermination du gouvernement à maintenir la condition de nationalité des notaires (voir ci-dessous).
Rachida Dati défend la condition de nationalité française des notaires
Lors de louverture du congrès, la garde des Sceaux a réaffirmé sa volonté de défendre la condition de nationalité française des notaires. Cette condition a en effet été récemment remise en cause par la Commission européenne devant la Cour de justice du Luxembourg. En octobre 2006, la Commission avait épinglé la France et six autres Etats membres à propos de la condition de nationalité imposée pour laccès à la profession. La ministre de la Justice a qualifié de «très bonne initiative la création dun acte authentique européen visant à simplifier la vie des entreprises et des citoyens.»
Lors de louverture du congrès, la garde des Sceaux a réaffirmé sa volonté de défendre la condition de nationalité française des notaires. Cette condition a en effet été récemment remise en cause par la Commission européenne devant la Cour de justice du Luxembourg. En octobre 2006, la Commission avait épinglé la France et six autres Etats membres à propos de la condition de nationalité imposée pour laccès à la profession. La ministre de la Justice a qualifié de «très bonne initiative la création dun acte authentique européen visant à simplifier la vie des entreprises et des citoyens.»