Les équipes d'Equans et de Thales ont dû faire face à plusieurs difficultés lors du déroulement du projet. Le premier était lié au délai d'exécution extrêmement court. Pour optimiser le planning, le projet a nécessité un très fort niveau de co-activité. Il fallait dans le même temps maîtriser les interfaces et en assurant la sécurité.
"Nous avons connu des contraintes de déploiement fortes liées à la mise à disposition de la voie permettant le déploiement du système ", souligne Gérard Basso.
"Nous avons connu des contraintes de déploiement fortes liées à la mise à disposition de la voie permettant le déploiement du système ", souligne Gérard Basso.
Par ailleurs, le chantier s'est déroulé dans un environnement très urbain, augmentant les difficultés. Enfin, le système à concevoir était lui-même complexe : beaucoup d'éléments ont été figés au début du projet avec un "shadow operator", en attendant la désignation de l'exploitant définitif, qui a demandé environ 20% de modifications, estime le directeur de projet.
La première circulation a finalement eu lieu en janvier 2019, avant l'équipement des gares jusqu'à l'inauguration de décembre 2021, alors que la crise covid a encore compliqué le déroulement des opérations, bien que Thibaut Catimel, les équipes d'Equans et de Thales, soient restés sur place durant toute cette période. "Nous sommes parvenus à nous organiser pour tenir les délais, en faisant preuve d'une grande agilité", se félicite de son côté Gérard Basso.