En 2007, pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait vanté la «valeur travail», un thème porteur chez lui - repris en 2012 - qui s'appuyait sur une situation de l'emploi très difficile et un chômage au-dessus de 8% depuis quinze ans. Il compte aller plus loin dans la lutte contre le chômage et souhaite «changer de modèle économique» en construisant plus avec moins d'argent public.

-Alléger les charges sociales moyennant une hausse de la TVA pour faire baisser le coût du travail et favoriser l'emploi… C'est la recette du président-candidat afin de «booster la compétitivité des entreprises françaises.» C'est une «petite révolution» réclamée depuis des années par le Medef et de nombreux patrons.

 

-Lutter contre le chômage : Concrètement, dans la continuité des 14 Mds€ d'allégements sur les cotisations employeurs programmés à l'automne, Sarkozy compte aller plus loin au nom de la lutte contre le chômage. Toute entreprise qui embauchera un senior sera exonérée de charges patronales. En cas de «zéro chiffre d'affaires», les travailleurs indépendants (50.0000) n'auront plus aucune charge à verser. De plus en février, il a proposé de forcer les chômeurs indemnisés à accepter une formation pour s'orienter vers des métiers en tension.

 

-Les accords dits de «compétitivité» : Autre axe retenu par Sarkozy pour amortir les soubresauts de la crise, il s'agit de permettre aux entreprises en difficulté de négocier grâce à des accords dits «de compétitivité» une nouvelle durée du travail et/ou une baisse des salaires. «Cela leur permettrait de faire plus facilement face à des baisses ou à des pics d'activité», assure-t-il. Une proposition inspirée de l'Allemagne annoncée en février sur laquelle les partenaires sociaux ont bien du mal à tomber d'accord.

 

-L'endettement des entreprises : M. Sarkozy va également demander que soit supprimé «le privilège du Trésor public», qui, a-t-il rappelé, prévoit que «lorsqu'une PME a des dettes, le trésor public passe avant les autres créanciers.» Il a par ailleurs rappelé qu'il voulait que les PME installées en Europe aient une part réservée des marchés publics, spécifiant pour la première fois, que «20% des appels d'offres publics seront réservés aux petites et moyennes entreprises».

 

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