PRESIDENTIELLES 2012 : Le chef de l'Etat, qui brigue un second et dernier mandat sur le thème de la «France forte», a présenté ses «32 engagements pour la France», son financement, ainsi qu'une longue lettre de 34 pages aux Français. A l'exception de la majoration de 30 % de droits à construire et l'annonce de la division «par deux» des droits de mutation, peu de grandes promesses dans le secteur de la construction. Pour en parler, nous avons interrogé sa directrice de campagne Nathalie Kosciusko-Morizet, qui met sur table pour Batiactu la feuille de route du candidat UMP.
Pressé par son entourage et les barons de l'UMP, inquiets de la course en tête de François Hollande dans les sondages, le chef de l'Etat a finalement décidé d'accélérer son calendrier et d'entrer dans l'arène dès la mi-février 2012, se délaissant ainsi du costume du président « courage » qu'il souhaitait conserver le plus longtemps possible face à la crise. Sa déclaration de candidature, les forfaits de Christine Boutin, Hervé Morin et Frédéric Nihous lui ont permis d'installer une dynamique et de se rapprocher du candidat PS dans les intentions de vote au premier tour. Puis de nouveau en perte de vitesse, le candidat-président, qui a choisi de faire campagne pour « une France forte », a donné très vite un coup de barre à droite à sa campagne. Objectif : devenir le 24e président de la République française.
Né le 28 janvier 1955 à Paris, Nicolas Sarkozy est issu d'une famille notamment originaire de la petite noblesse hongroise. Il étudie le droit à l'université Paris X Nanterre. Après avoir envisagé le journalisme, il obtient le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) et devient rapidement associé du cabinet d'avocats « Leibovici - Claude - Sarkozy ».
Côté politique, élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine en 1977, puis maire de cette même ville en 1983, à l'âge de 28 ans, il devient rapidement député à 34 ans puis ministre du Budget sous le gouvernement d'Edouard Balladur à 38 ans. Lors de la campagne présidentielle de 1995, il soutient alors ce dernier contre Jacques Chirac. Sa défaite le conduit alors à une « traversée du désert » jusqu'en 2001. Son retour sur le devant de la scène s'effectue à partir de 2002 lors des élections législatives où il obtient le meilleur score pour un député de droite (68,78% des voix). En 2002, Nicolas Sarkozy est nommé ministre de l'Intérieur sous le premier gouvernement de Jacques Chirac
De l'Intérieur même du Gouvernement, il fait valoir sa différence, souvent en conflit larvé avec Jacques Chirac. Lors du congrès du 28 novembre 2004, il est élu président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) avec 85% des voix.
Sa vision : la valeur travail
Depuis 2007, il est le président de la République française après avoir fait campagne face à Ségolène Royal sur le thème de la « valeur travail » puis sur la promesse de réformes drastiques. Il est candidat à sa réélection en 2012, sur les mêmes thèmes et pilonne sans relâche son principal et sérieux rival socialiste François Hollande. Et en cas de défaite, le président-candidat a assuré le 8 mars dernier publiquement pour la première fois son souhait d'arrêter la politique, le soir du 6 mai prochain… La réponse sortira des urnes dans 12 jours.
Dans le cadre des élections présidentielles 2012, retrouvez les programmes de François Bayrou, d'Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Arthaud, Marine Le Pen, François Hollande, Jacques Cheminade, Philippe Poutou.
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