Le ministre de l’Economie et des Finances - qui envisage de remplacer le prêt à taux zéro (PTZ) par une mesure de crédit d'impôt - souhaite également aider les jeunes a acquérir leur premier bien immobilier.
Il est possible de remplacer le prêt à taux zéro (PTZ) par une mesure de crédit d'impôt sans pénaliser les ménages en termes d'apport personnel, s’est défendu lundi le ministère des Finances auprès de l'AFP, après confirmation d'une nouvelle mesure relative à l'accession à la propriété.
Cette mesure remplacerait le célèbre et symbolique prêt, qui concerne environ 100.000 acquisitions par an, soit beaucoup moins qu'à ses débuts, en raison de taux d'intérêt beaucoup moins lourds actuellement. Elle devrait faire au moins doubler le nombre des bénéficiaires, soit 200.000 ou 250.000 ménages primo-accédants à la propriété, a indiqué Bercy.
Nombre de professionnels et même d'élus de la majorité ont critiqué le projet de Bercy, qui s'était ébruité, indiquant notamment que le prêt à taux zéro avait souvent le mérite de servir d'apport personnel aux ménages, alors que l'avantage fiscal ne s'acquiert que l'année suivante.
"Ce sont les banques qui perçoivent le PTZ comme étant une substitution à l'apport personnel des gens aux revenus les plus modestes, mais c'est de l'ingénierie financière, et on peut très bien anticiper les avantages fiscaux futurs de façon à le comptabiliser comme apport personnel dans le dossier fait pour avoir l'emprunt" explique-t-on à Bercy.
Mais dimanche soir sur TF1, Nicolas Sarkozy a également annoncé que le budget 2005 comprendrait une mesure pour "permettre aux jeunes qui n'ont pas d'appartement qu'on les aide pour l'acquisition de leur premier appartement".
Cette mesure, a confirmé Bercy lundi, consistera à accorder aux emprunteurs un avantage fiscal sur les intérêts de leurs emprunts, soit sous forme de réduction d'impôt, soit sous forme de chèque pour les ménages non imposés ou peu imposés.
Le ministère a par ailleurs indiqué "qu'il n'y aurait pas de critère d'âge", mais que, statistiquement, la population cible est en effet plutôt jeune, entre 25 et 35 ans.
Cette mesure remplacerait le célèbre et symbolique prêt, qui concerne environ 100.000 acquisitions par an, soit beaucoup moins qu'à ses débuts, en raison de taux d'intérêt beaucoup moins lourds actuellement. Elle devrait faire au moins doubler le nombre des bénéficiaires, soit 200.000 ou 250.000 ménages primo-accédants à la propriété, a indiqué Bercy.
Nombre de professionnels et même d'élus de la majorité ont critiqué le projet de Bercy, qui s'était ébruité, indiquant notamment que le prêt à taux zéro avait souvent le mérite de servir d'apport personnel aux ménages, alors que l'avantage fiscal ne s'acquiert que l'année suivante.
"Ce sont les banques qui perçoivent le PTZ comme étant une substitution à l'apport personnel des gens aux revenus les plus modestes, mais c'est de l'ingénierie financière, et on peut très bien anticiper les avantages fiscaux futurs de façon à le comptabiliser comme apport personnel dans le dossier fait pour avoir l'emprunt" explique-t-on à Bercy.
Mais dimanche soir sur TF1, Nicolas Sarkozy a également annoncé que le budget 2005 comprendrait une mesure pour "permettre aux jeunes qui n'ont pas d'appartement qu'on les aide pour l'acquisition de leur premier appartement".
Cette mesure, a confirmé Bercy lundi, consistera à accorder aux emprunteurs un avantage fiscal sur les intérêts de leurs emprunts, soit sous forme de réduction d'impôt, soit sous forme de chèque pour les ménages non imposés ou peu imposés.
Le ministère a par ailleurs indiqué "qu'il n'y aurait pas de critère d'âge", mais que, statistiquement, la population cible est en effet plutôt jeune, entre 25 et 35 ans.
