A l'occasion d'un déplacement dans le Finistère ce jeudi, le chef de l'Etat a confirmé le financement du projet de ligne à grande vitesse (LGV) Bretagne-Pays de Loire qui doit permettre de relier Paris à Rennes en 1H27 et à Brest en 3H30.
« Nous venons de boucler le financement du projet dit Bretagne-Pays de Loire », a déclaré jeudi le Président de la République, annonçant la signature du projet avec Eiffage mercredi prochain. « Cela marquera le début concret de la réalisation », a-t-il ajouté.
Cependant, il a reconnu que, pour autant, le désenclavement « ne sera pas achevé », l'objectif étant de « tomber à 3h » pour la pointe Bretagne. Il a souligné également qu' « il est probable que de nouvelles sections à grande vitesse seraient nécessaires ». Il a aussi demandé à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, « de lancer une consultation (..) pour ouvrir l'enquête d'utilité publique dans les deux ans ».
La liaison, décidée par le Comité interministériel d'aménagemement et de développement du territoire (CIADT) de 2003, est très attendue en Bretagne et sera réalisée dans le cadre d'un contrat de partenariat public-privé.
Une nouvelle ligne de 182 km sera construite entre Rennes et Connéré (Sarthe), à 20 km à l'ouest du Mans, où s'arrête l'actuelle ligne rapide du TGV Atlantique entrée en service en 1989. Son objectif déclaré est de réduire le temps de voyage entre Paris et Brest ou Quimper à trois heures contre plus de quatre actuellement, de gagner 37 minutes avec Rennes et 8 mn avec Nantes ou Angers, précise l'AFP.