POLITIQUE PUBLIQUE. Dans un rapport d'évaluation, les magistrats de la Cour des comptes dressent un bilan mi-figue mi-raisin du dispositif fiscal Pinel. La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) y trouve des arguments pour plaider pour le maintien, voire le renforcement de la niche fiscale en faveur de l'investissement locatif censée prendre fin au 31 décembre 2024.


"Le rapport de la Cour des comptes balaie toutes les âneries dites sur le Pinel. Pour une fois un rapport dit que le chien n'a pas la gale !", s'exclame Jacques Ehrmann, délégué général d'Altarea. Et si le salut pour les promoteurs immobiliers venait de la rue Cambon, où est situé le siège de la Cour des comptes ? Le rapport d'évaluation du dispositif fiscal Pinel publié le 5 septembre 2024 tombe à pic. Certes, il dresse un bilan mitigé de "l'aide fiscale à l'investissement locatif Pinel". Depuis 2014, le dispositif Pinel permet aux particuliers investissant dans des logements neufs destinés à la location, de bénéficier d'une réduction de leur impôt sur le revenu sous certaines conditions comme le plafonnement des loyers et le niveau de performance énergétique minimal des logements. Mais le dispositif a été resserré et son extinction est programmée en fin d'année, le 31 décembre 2024, le gouvernement démissionnaire le jugeant trop coûteux pour les finances publiques et pas assez efficace.

 

Le Pinel, un intérêt démontré dans l'écosystème du logement

 

Mais, surprise, ce n'est pas l'avis de magistrats de la Cour des comptes qui -loin de juger le Pinel totalement négatif- décernent plutôt un satisfecit à la niche fiscale !
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