CHANTIERS. Le promoteur s'engage auprès de ses partenaires PME et TPE. Il prendra notamment à sa charge les surcoûts liés aux normes sanitaires sur les chantiers. Les plus petites structures pourraient en outre bénéficier des formations dispensées aux salariés du promoteur.
Nexity a signé une charte d'engagement envers les TPE et PME avec lesquelles le major de la promotion contracte. L'objectif, indique Alain Dinin, pdg du groupe, dans un communiqué daté du 25 juin : "être acteur de la relance de l'activité économique immobilière, qui doit passer, dans le contexte actuel, par la recherche d'une solution équilibrée protégeant les entreprises les plus fragiles et leurs salariés".
Les engagements de Nexity s'articulent autour de quatre axes : "donner aux entreprises une profondeur de carnet de commandes leur permettant d'anticiper leur activité" ; prendre en charge la part des surcoûts de chantiers directement liés à l'application des nouvelles normes sanitaires imputables au Covid ; réduire les délais de paiements ; et enfin, accompagner les TPE dans leur croissance par du mentorat et de la formation "pour mieux maîtriser les prix des fournitures".
Délais de paiement et interlocuteur privilégié
Dans le détail, Nexity s'engage plus spécifiquement à mettre en place, à destination des PME "une démarche partenariale pour trouver les solutions les plus équilibrées" en matière de sécurisation du bilan et de la trésorerie. Il mettra au service des entreprises partenaires "les conditions privilégiées négociées auprès des fournisseurs référencés" pour maîtriser les prix des fournitures et les chaines d'approvisionnement. Il prendra en charge tout ou partie des surcoûts de nettoyage et de désinfection des chantiers. Enfin, Nexity s'engage à respecter des délais de paiement de 30 jours.
Pour les TPE, le promoteur désignera un interlocuteur en interne "pour les accompagner tout au long de nos relations", et fera bénéficier de formations dispensées à ses salariés aux salariés de ces entreprises "lorsque cela est utile".
Nexity espère que son plan social se finira à moins de 300 licenciements "secs"
