Ce jeudi, le New York Times présente un nouveau projet de larchitecte espagnol Santiago Calatrava pour Manhattan. Installé près du Pont de Brooklyn, le gratte-ciel résidentiel sera constitué dun empilement de gigantesques cubes de verre sur une hauteur de 254 m.
Destiné à la résidence de millionnaires américains, le gratte-ciel sélèvera dans la zone du South Street Seaport, un district touristique qui préserve une part du vieux New York. «Nous ne pouvons pas dire que la forme suit la fonction», a déclaré Santiago Calatrava au New York Times, mais précise que «dans ce cas, cest la fonction qui suit la forme, et ça marche.» Une douzaine de cubes de verre cantilevers, contenant chacun quatre étages, sera fixée sur un plan alternatif au noyau central en béton. Une fine armature externe stabilisera de chaque côté cette grappe de cubes. Des cubes qui pourront former une même habitation denviron 10.000 m2 ou bien être divisés. A noter que le sommet de chaque volume servira de terrasse au volume supérieur. Quant aux huit étages de la base de lédifice, ils pourront accueillir un musée ou une autre institution culturelle. La surface totale sera de 175.000 m2.
Située au 80 South Street, la tour remplacera un édifice de six étages en briques rouges qui sert de siège pour la Sciame Development et la F. J. Sciame Construction Company. Son directeur, le promoteur Frank J. Sciame connaît Santiago Calatrava depuis deux ans et se dit impressionné par son travail architectural et artistique. Sur ce terrain, il lui permet dexplorer à grande échelle le thème de la torsion.
Le prix de construction et de vente devraient être très onéreux, mais le promoteur explique «quil faudrait seulement entre 12 et 24 personnes intéressées à travers le monde» pour lancer la réalisation (fin des travaux estimée en 2006-2007). Une affaire à suivre car les deux protagonistes, Sciame et Calatrava, ont déjà à leur actif plusieurs projets hors du commun.
Quoi quil en soit, tout comme lautre projet de Calatrava pour la nouvelle gare du World Trade Center, lopération recueille déjà lenthousiasme de plusieurs personnalités :
«Le concept de Santiago Calatrava est lun des dessins les plus unique et irrésistible que la ville ai vu depuis des décennies», a déclaré hier Amanda M. Burden, la directrice du Department of City Planning de New York. Elle renforce sa position en disant «quil devrait ajouter une extraordinaire dimension au paysage de lEast River.»
Concernant linsertion dun monument aussi grand dans un quartier bâti au XIXème siècle, Madelyn Wils, présidente de la Lower Manhattan community board, «ne pense pas que la hauteur de la structure puisse prêter à controverse au regard de sa faible épaisseur et de sa transparence.»
Située au 80 South Street, la tour remplacera un édifice de six étages en briques rouges qui sert de siège pour la Sciame Development et la F. J. Sciame Construction Company. Son directeur, le promoteur Frank J. Sciame connaît Santiago Calatrava depuis deux ans et se dit impressionné par son travail architectural et artistique. Sur ce terrain, il lui permet dexplorer à grande échelle le thème de la torsion.
Le prix de construction et de vente devraient être très onéreux, mais le promoteur explique «quil faudrait seulement entre 12 et 24 personnes intéressées à travers le monde» pour lancer la réalisation (fin des travaux estimée en 2006-2007). Une affaire à suivre car les deux protagonistes, Sciame et Calatrava, ont déjà à leur actif plusieurs projets hors du commun.
Quoi quil en soit, tout comme lautre projet de Calatrava pour la nouvelle gare du World Trade Center, lopération recueille déjà lenthousiasme de plusieurs personnalités :
«Le concept de Santiago Calatrava est lun des dessins les plus unique et irrésistible que la ville ai vu depuis des décennies», a déclaré hier Amanda M. Burden, la directrice du Department of City Planning de New York. Elle renforce sa position en disant «quil devrait ajouter une extraordinaire dimension au paysage de lEast River.»
Concernant linsertion dun monument aussi grand dans un quartier bâti au XIXème siècle, Madelyn Wils, présidente de la Lower Manhattan community board, «ne pense pas que la hauteur de la structure puisse prêter à controverse au regard de sa faible épaisseur et de sa transparence.»