Latterrissage en douceur annoncé dans le secteur de la construction se transforme en un net ralentissement en 2008. Daprès les chiffres présentés par le gouvernement, lactivité de la construction devrait augmenter moins rapidement que le PIB pour la première fois depuis plusieurs années, et le nombre de mises en chantiers devrait encore baisser. Découvrez les chiffres prévisionnels.
Chute des mises en chantier et des ventes de logement : les résultats du secteur de la construction au premier trimestre 2008 annoncent une année moins faste que la précédente. Selon les chiffres présentés jeudi par le ministère de lEcologie, de lEnergie, du Développement durable et de lAménagement du Territoire (Meedat), lactivité du secteur de la construction devrait continuer de croitre en 2008, mais moins rapidement que lan passé (entre 1,2 et 2,1%, contre 4,2% en 2007).
Les 500.000 logements ne seront pas atteints
«Le secteur continuera de croitre en 2008 mais, pour la première fois depuis longtemps, moins vite que la production intérieure brute», indique Dominique Bureau, directeur des affaires économiques et internationales. En effet, la progression est estimée entre 1,7 et 2%. Selon lInsee, le secteur de la construction représente à lui seul 6 à 7% du PIB, et 10 à 11% de la production française.
Daprès les estimations du ministère, les mises en chantier devraient séloigner de lobjectif fixé par le gouvernement de construire 500.000 logement par an, passant de 435.000 chantiers démarrés en 2007 à 420.000 en 2008. Au cours du premier trimestre 2008, les mises en chantier ont déjà reculé de 18% par rapport à la même époque lannée précédente, et les ventes de logement ont chuté de 28%.
Faible progression des travaux publics
Ce sont les activités dentretien qui devraient connaître la meilleure conjoncture, avec une hausse prévue entre 1,7 et 2,3%, contre 2,2% en 2007. Les travaux publics verront leur chiffre daffaires augmenter de 0,8 à 2%, contre 7,7% lannée dernière. Concernant lactivité du bâtiment, on estime la hausse entre 1,3 et 2,2% en 2008, contre 3,2% en 2007. Le chiffre daffaires des logements neufs devrait diminuer entre -0,5 et -1,6% (contre +1,3% en 2007), mais le bâtiment non-résidentiel continuera à augmenter, malgré un net frein (entre 4,1 et 5,4% contre 7,5% en 2007).
Le secteur de la construction employait 1,621 million de personnes fin 2007. Sil a embauché lan dernier 67.000 personnes (soit 4,3%), 2008 ne devrait voir que 17.000 à 28.000 nouveaux contrats (1,1 à 1,7%).
Les 500.000 logements ne seront pas atteints
«Le secteur continuera de croitre en 2008 mais, pour la première fois depuis longtemps, moins vite que la production intérieure brute», indique Dominique Bureau, directeur des affaires économiques et internationales. En effet, la progression est estimée entre 1,7 et 2%. Selon lInsee, le secteur de la construction représente à lui seul 6 à 7% du PIB, et 10 à 11% de la production française.
Daprès les estimations du ministère, les mises en chantier devraient séloigner de lobjectif fixé par le gouvernement de construire 500.000 logement par an, passant de 435.000 chantiers démarrés en 2007 à 420.000 en 2008. Au cours du premier trimestre 2008, les mises en chantier ont déjà reculé de 18% par rapport à la même époque lannée précédente, et les ventes de logement ont chuté de 28%.
Faible progression des travaux publics
Ce sont les activités dentretien qui devraient connaître la meilleure conjoncture, avec une hausse prévue entre 1,7 et 2,3%, contre 2,2% en 2007. Les travaux publics verront leur chiffre daffaires augmenter de 0,8 à 2%, contre 7,7% lannée dernière. Concernant lactivité du bâtiment, on estime la hausse entre 1,3 et 2,2% en 2008, contre 3,2% en 2007. Le chiffre daffaires des logements neufs devrait diminuer entre -0,5 et -1,6% (contre +1,3% en 2007), mais le bâtiment non-résidentiel continuera à augmenter, malgré un net frein (entre 4,1 et 5,4% contre 7,5% en 2007).
Le secteur de la construction employait 1,621 million de personnes fin 2007. Sil a embauché lan dernier 67.000 personnes (soit 4,3%), 2008 ne devrait voir que 17.000 à 28.000 nouveaux contrats (1,1 à 1,7%).