Un accord portant sur le statut des 240.000 salariés des travaux publics a été conclu entre la Fédération Nationale des Travaux publics (FNTP), la Fédération Nationale des Sociétés Coopératives Ouvrières de Production (FNSCOP) et deux syndicats, mais trois autres - dont la CGT, majoritaire - refusent de le signer.
Cet accord, qui vient au terme de deux ans de négociation, a été conclu mardi et ouvert à signature jusqu'au 22 juillet. Il devrait être signé par la CFDT et la CGC, tandis que CGT (majoritaire dans la branche), FO et CFTC refusent de le signer, notamment en raison de la mise en place d'une annualisation des salaires pour toutes les catégories: cadres, employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM), et ouvriers.
FO, CGT et CFTC contestent en particulier l'annualisation des salaires des ouvriers (150.000 personnes), dont le salaire moyen s'élève à environ 1.000 euros par mois. "On peut faire jouer les salaires n'importe comment. C'est l'anarchie complète", a commenté Michel Daudigny, secrétaire général de Fédération FO-BTP.
Les trois syndicats ont l'intention de contacter le ministère du Travail pour empêcher l'extension de l'accord. "Nous irons jusqu'au Conseil d'Etat s'il le faut", a dit M. Daudigny.
La FNTP et la CFDT font valoir de leur côté "l'harmonisation vers le haut" des statuts des trois catégories ainsi que le renforcement de la protection sociale des ouvriers, avec notamment la hausse de l'indemnisation des arrêts maladie.
La CFDT salue aussi la "mise en oeuvre de grilles de salaires minima", qui sont tous au-dessus du Smic, l'instauration de classifications pour les cadres et ETAM ainsi que l'augmentation de plus de 20% du salaire de la plupart des cadres.
Pour les cadres, l'accord devait concerner les travaux publics et le bâtiment, mais la Fédération française du bâtiment (FFB) et la Confédération de l'artisanat des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) ont décidé de se retirer, a indiqué Michel Daudigny.
"FO ne pouvait pas signer un accord qui scinderait en deux la profession du bâtiment et des travaux publics", a conclu M. Daudigny.
FO, CGT et CFTC contestent en particulier l'annualisation des salaires des ouvriers (150.000 personnes), dont le salaire moyen s'élève à environ 1.000 euros par mois. "On peut faire jouer les salaires n'importe comment. C'est l'anarchie complète", a commenté Michel Daudigny, secrétaire général de Fédération FO-BTP.
Les trois syndicats ont l'intention de contacter le ministère du Travail pour empêcher l'extension de l'accord. "Nous irons jusqu'au Conseil d'Etat s'il le faut", a dit M. Daudigny.
La FNTP et la CFDT font valoir de leur côté "l'harmonisation vers le haut" des statuts des trois catégories ainsi que le renforcement de la protection sociale des ouvriers, avec notamment la hausse de l'indemnisation des arrêts maladie.
La CFDT salue aussi la "mise en oeuvre de grilles de salaires minima", qui sont tous au-dessus du Smic, l'instauration de classifications pour les cadres et ETAM ainsi que l'augmentation de plus de 20% du salaire de la plupart des cadres.
Pour les cadres, l'accord devait concerner les travaux publics et le bâtiment, mais la Fédération française du bâtiment (FFB) et la Confédération de l'artisanat des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) ont décidé de se retirer, a indiqué Michel Daudigny.
"FO ne pouvait pas signer un accord qui scinderait en deux la profession du bâtiment et des travaux publics", a conclu M. Daudigny.