Le PNUE (Programme des nations unies pour l’environnement) a annoncé lundi à Paris le lancement d’une initiative internationale destinée à promouvoir des pratiques plus respectueuses de l’environnement dans le secteur du BTP : l'initiative Construction Durable. Une action lancée par de grands acteurs de la construction.
Construire vert : tel est l’objectif de cette initiative Construction Durable (Sustainable Building and construction Initiative/SBCI) lancée mardi à Paris. Plateforme internationale neutre, la SBCI a été créée en partenariat avec des entreprises leaders dans la construction et autres parties prenantes du secteur. Parmi ses membres fondateurs figurent ainsi Arcelor, Lafarge et autres Skanska figurent en effet parmi les membres fondateurs de SBCI.
Selon le PNUE, si le secteur du BTP représente 10% du PIB mondial, sa croissance peut également engendrer des effets négatifs sur le climat, un appauvrissement des ressources naturelles ou encore la prolifération des déchets. «La construction et l’utilisation de nouveaux bâtiments génèrent des profits sociaux et économiques importants pour la société, mais peuvent aussi avoir de sérieux impacts négatifs sur l’environnement», explique en effet Monique Barbut, directrice de la Division Technologie, Industrie et Economie du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE DTIE), qui héberge le secrétariat de SBCI.
A titre d’exemple, en France, les chantiers du Bâtiment génèrent environ 30 millions de tonnes de déchets par an, tandis que les chantiers des travaux publics génèrent 280 millions de tonnes de déchets inertes (ou déblais). De même, le Bâtiment représente 46% de la consommation énergétique nationale.
Promouvoir les pratiques de construction durable
Encouragement de l’architecture verte dans les grands bâtiments, lutte contre le pillage illégal du sable sur les plages… autant de défis que la SBCI souhaite ainsi relever ! «L’objectif global de la SBCI est l’adoption de pratiques de construction durable pour faire face à ces problèmes. Nous rédigerons aussi des rapports sur les différents problèmes comme l’impact de l’efficacité énergétique sur le changement climatique dans le milieu bâti, ainsi qu’un manuel sur la reconstruction des bâtiments suite à des catastrophes naturelles telles que le tsunami dans l’océan Indien», poursuit Monique Barbut. Et celle-ci d’ajouter que «l’une des principales caractéristiques de la SBCI sera la mise en œuvre des recommandations, avec entre autres la mise en place de projets-pilote». Et ce, en prenant en compte l’ensemble des étapes de construction, de la conception à la démolition.
La SBCI permettra ainsi «compléter les initiatives déjà existantes dans différents pays pour évaluer et comparer les performances environnementales des bâtiments», comme HQE en France.
Selon le PNUE, si le secteur du BTP représente 10% du PIB mondial, sa croissance peut également engendrer des effets négatifs sur le climat, un appauvrissement des ressources naturelles ou encore la prolifération des déchets. «La construction et l’utilisation de nouveaux bâtiments génèrent des profits sociaux et économiques importants pour la société, mais peuvent aussi avoir de sérieux impacts négatifs sur l’environnement», explique en effet Monique Barbut, directrice de la Division Technologie, Industrie et Economie du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE DTIE), qui héberge le secrétariat de SBCI.
A titre d’exemple, en France, les chantiers du Bâtiment génèrent environ 30 millions de tonnes de déchets par an, tandis que les chantiers des travaux publics génèrent 280 millions de tonnes de déchets inertes (ou déblais). De même, le Bâtiment représente 46% de la consommation énergétique nationale.
Promouvoir les pratiques de construction durable
Encouragement de l’architecture verte dans les grands bâtiments, lutte contre le pillage illégal du sable sur les plages… autant de défis que la SBCI souhaite ainsi relever ! «L’objectif global de la SBCI est l’adoption de pratiques de construction durable pour faire face à ces problèmes. Nous rédigerons aussi des rapports sur les différents problèmes comme l’impact de l’efficacité énergétique sur le changement climatique dans le milieu bâti, ainsi qu’un manuel sur la reconstruction des bâtiments suite à des catastrophes naturelles telles que le tsunami dans l’océan Indien», poursuit Monique Barbut. Et celle-ci d’ajouter que «l’une des principales caractéristiques de la SBCI sera la mise en œuvre des recommandations, avec entre autres la mise en place de projets-pilote». Et ce, en prenant en compte l’ensemble des étapes de construction, de la conception à la démolition.
La SBCI permettra ainsi «compléter les initiatives déjà existantes dans différents pays pour évaluer et comparer les performances environnementales des bâtiments», comme HQE en France.
