Fort d'un Avis Technique délivré en juin dernier par le CSTB et de l'engouement du public pour l'éco-construction, Interplume et sa filiale Nap?tural espère détenir rapidement 2 à 3% du marché de l'isolation avec son produit Bâtiplum.
"Les qualités isolantes des plumes et duvets des canards sont connues. Elles protègent du froid dans des régions aux températures extrêmes. Jusqu'à présent nous fournissions les fabricants de vêtements de sport et de produits de literie (coussins, édredon et couettes) avant de travailler depuis 4 ans, sur un nouveau produit, des nappes de plumes agglomérées pour assurer la protection thermique des habitations", a expliqué à l'AFP Christophe Gaignard, PDG d'Interplume, l'une des plus importantes entreprises européennes de traitement de plumes.
"Sous brevet international, ce produit fabriqué par notre filiale Nap'tural, a reçu en juin dernier une certification du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)", précise M. Gaignard.
"Sous peu nous devrions avoir le feu vert pour commercialiser ces nappes qui offrent une alternative à l'utilisation de la fibre de verre, grande consommatrice d'énergie et répondant aux souhaits de chasse au gaspillage", ajoute le patron de cette firme implantée à Saint-Hermine en Vendée (ouest de la France).
"A titre expérimental nous avons équipé 400 maisons en France avec Bâtiplum. L'efficience de cette laine de plumes est de 14 à 17% supérieure à celle des matériaux organiques traditionnels lors des grands froids. Mais nous avons aussi pu gagner jusqu'à 9 degrés de fraîcheur en période de forte chaleur. Par ailleurs, notre produit protège de l'humidité et présente des qualités d'isolation phonique qu'apprécie l'industrie automobile", affirme M. Gaignard.
Avec 3 à 4 millions de mètres carrés de "bâtiplum" fabriqués annuellement, Interplume pense détenir très rapidement 2 à 3% du marché de l'isolation en France.
Collectées auprès des abattoirs chaque jour par une noria de camions-bennes sillonnant les routes distantes au maximum de 200 kilomètres autour de Saint-Hermine, les plumes sont déversées dans des bassins pour subir un pré-lavage, destiné à éliminer graisse et autres éléments organiques (sang, os).
Les plumes sont ensuite lavées avec un détergent dans des machines automatiques (90 litres d'eau pour un kilo de plumes) afin d'éliminer bactéries et acariens. "Ces derniers peuvent provoquer des allergies mais pas les plumes traitées qui sont une matière cornée au même titre que les ongles ou les cheveux", indique M. Gaignard.
Fondée il y a 20 ans, Interplume a traité l'an dernier 7.000 tonnes de plumes des 10 à 12.000 tonnes récoltées chaque année en France, premier pays producteur européen du secteur (30.000 tonnes).
"Bien qu'avec ses 200.000 tonnes, la Chine soit le premier fournisseur mondial de plumes, nous exportons jusqu'en en Asie (Japon ou Taïwan). Nous réalisons 86% de nos ventes hors de nos frontières (pour un montant d'environ 30 millions d'euros en 2004)", explique M. Gaignard.
"Sous brevet international, ce produit fabriqué par notre filiale Nap'tural, a reçu en juin dernier une certification du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)", précise M. Gaignard.
"Sous peu nous devrions avoir le feu vert pour commercialiser ces nappes qui offrent une alternative à l'utilisation de la fibre de verre, grande consommatrice d'énergie et répondant aux souhaits de chasse au gaspillage", ajoute le patron de cette firme implantée à Saint-Hermine en Vendée (ouest de la France).
"A titre expérimental nous avons équipé 400 maisons en France avec Bâtiplum. L'efficience de cette laine de plumes est de 14 à 17% supérieure à celle des matériaux organiques traditionnels lors des grands froids. Mais nous avons aussi pu gagner jusqu'à 9 degrés de fraîcheur en période de forte chaleur. Par ailleurs, notre produit protège de l'humidité et présente des qualités d'isolation phonique qu'apprécie l'industrie automobile", affirme M. Gaignard.
Avec 3 à 4 millions de mètres carrés de "bâtiplum" fabriqués annuellement, Interplume pense détenir très rapidement 2 à 3% du marché de l'isolation en France.
Collectées auprès des abattoirs chaque jour par une noria de camions-bennes sillonnant les routes distantes au maximum de 200 kilomètres autour de Saint-Hermine, les plumes sont déversées dans des bassins pour subir un pré-lavage, destiné à éliminer graisse et autres éléments organiques (sang, os).
Les plumes sont ensuite lavées avec un détergent dans des machines automatiques (90 litres d'eau pour un kilo de plumes) afin d'éliminer bactéries et acariens. "Ces derniers peuvent provoquer des allergies mais pas les plumes traitées qui sont une matière cornée au même titre que les ongles ou les cheveux", indique M. Gaignard.
Fondée il y a 20 ans, Interplume a traité l'an dernier 7.000 tonnes de plumes des 10 à 12.000 tonnes récoltées chaque année en France, premier pays producteur européen du secteur (30.000 tonnes).
"Bien qu'avec ses 200.000 tonnes, la Chine soit le premier fournisseur mondial de plumes, nous exportons jusqu'en en Asie (Japon ou Taïwan). Nous réalisons 86% de nos ventes hors de nos frontières (pour un montant d'environ 30 millions d'euros en 2004)", explique M. Gaignard.