La ville de Naples a pris la tête jeudi d'une fronde de certaines collectivités locales contre le projet du gouvernement Berlusconi d'amnistier pour les constructions illégales pour faire rentrer environ trois milliards d'euros dans le budget italien.
La région de Naples (sud), la Campanie, a publié au Journal officiel des régions une mesure annulant par anticipation l'amnistie sur tout son territoire.
Votée par la majorité centre-gauche de ses élus, la région stipule en effet que "l'assainissement des ouvrages réalisés en contradiction avec les lois en vigueur n'est pas admis". Elle a aussi annoncé un recours constitutionnel dès que le projet de budget, adopté lundi en conseil des ministres, sera définitivement voté.
La formule napolitaine, région à implantation mafieuse ayant le béton sans permis plus facile qu'ailleurs, pourrait servir de modèle à d'autres régions.
Dès lundi, la région Toscane, à Florence, entend débattre d'une disposition similaire, a annoncé son gouverneur Claudio Martini (centre-gauche).
Amnistie gouvernementale ou pas, "les démolitions se feront", a-t-il prévenu à l'adresse des fraudeurs.
Le nouveau train d'amnistie doit permettre aux contribuables ayant construit sans permis de se mettre en règle, grâce à une amende de 100 à 150 euros par mètre carré.
Outre que ces constructions comportent souvent des risques du point de vue sismique ou hydrogéologique et défigurent le paysage, soulignent les écologistes, les détracteurs de l'amnistie dénoncent ses effets pervers pour l'Etat en encourageant les fraudeurs à recommencer.
L'amnistie fait de plus rentrer dans les caisses de l'Etat de l'argent auquel les collectivités locales s'estiment en droit de prétendre, ne serait-ce que pour couvrir les frais d'assainissement et de voirie consécutifs à la régularisation des édifices illégaux.
Les précédentes amnisties immobilières remontent à 1985 et 1994. Celle de 2003 était dans l'air bien avant son adoption, ce qui a contribué à faire sortir de terre de nombreuses constructions abusives, selon les autorités.
Votée par la majorité centre-gauche de ses élus, la région stipule en effet que "l'assainissement des ouvrages réalisés en contradiction avec les lois en vigueur n'est pas admis". Elle a aussi annoncé un recours constitutionnel dès que le projet de budget, adopté lundi en conseil des ministres, sera définitivement voté.
La formule napolitaine, région à implantation mafieuse ayant le béton sans permis plus facile qu'ailleurs, pourrait servir de modèle à d'autres régions.
Dès lundi, la région Toscane, à Florence, entend débattre d'une disposition similaire, a annoncé son gouverneur Claudio Martini (centre-gauche).
Amnistie gouvernementale ou pas, "les démolitions se feront", a-t-il prévenu à l'adresse des fraudeurs.
Le nouveau train d'amnistie doit permettre aux contribuables ayant construit sans permis de se mettre en règle, grâce à une amende de 100 à 150 euros par mètre carré.
Outre que ces constructions comportent souvent des risques du point de vue sismique ou hydrogéologique et défigurent le paysage, soulignent les écologistes, les détracteurs de l'amnistie dénoncent ses effets pervers pour l'Etat en encourageant les fraudeurs à recommencer.
L'amnistie fait de plus rentrer dans les caisses de l'Etat de l'argent auquel les collectivités locales s'estiment en droit de prétendre, ne serait-ce que pour couvrir les frais d'assainissement et de voirie consécutifs à la régularisation des édifices illégaux.
Les précédentes amnisties immobilières remontent à 1985 et 1994. Celle de 2003 était dans l'air bien avant son adoption, ce qui a contribué à faire sortir de terre de nombreuses constructions abusives, selon les autorités.