Le choix du site du futur Zénith de Nantes, qui doit être tranché par un vote de la communauté urbaine (CUN) le 11 octobre, s'avère plus difficile que prévu, deux villes appartenant à la majorité de gauche se disputant le privilège d'accueillir la salle de spectacles de 8.500 places.
Saint-Herblain a la faveur des pronostics, au grand dam de Rezé, tandis que le président de la CUN, Jean-Marc Ayrault, refuse pour l'instant de prendre parti.
Le député-maire PS de Nantes s'est prudemment borné à redire, le 26 septembre devant quelques journalistes, que "Nantes a besoin d'un Zénith pour réintégrer le circuit des spectacles grand public". Les partisans des communes concurrentes, de leur côté, échangent piques et arguments dans la presse locale.
"La bagarre fait partie du quotidien en politique", tentait lundi de minimiser Charles Gautier, le sénateur-maire (PS) de Saint-Herblain.
La proposition de la ville, située au nord-ouest de l'agglomération, est jugée la meilleure par un rapport d'études. La zone commerciale Atlantis, où serait construit le Zénith, possède déjà la voirie requise, ce qui rendrait le projet de Saint-Herblain moins coûteux et plus facile d'accès.
Les défenseurs de Rezé, au sud de la Loire, rétorquent que le nord de Nantes est déjà suréquipé. "Il faut un aménagement urbain volontariste pour équilibrer l'agglomération au sud", affirmait jeudi le maire PS, Gilles Retière.
Le projet de Rezé, "soutenu par tous les élus du Sud-Loire" selon M.Retière, serait édifié à proximité d'un échangeur du périphérique nantais, mais sur un terrain vierge. Un contraste avec le site Atlantis, où plusieurs grandes enseignes drainent une fréquentation importante.
"Il n'y aura pas d'embouteillages à Atlantis, parce que le Zénith sera occupé le soir, quand les magasins auront fermé", rétorque Charles Gautier.
"Et qu'on ne me parle pas d'aménagement du territoire! Un Zénith, c'est comme un stade de football, pas comme un lycée ou un hôpital."
L'édile de Saint-Herblain, qui juge que le choix de sa commune serait "tout simplement le seul conforme au bon sens", en appelle maintenant à "l'arbitrage légitime" de Jean-Marc Ayrault.
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale a déjà annoncé que le vote du 11 octobre à la CUN aurait lieu à bulletins secrets. Une disposition dont le maire de Rezé, donné perdant depuis la publication du rapport, pense qu'elle favorisera la proposition de sa ville.
Une dernière incertitude technique pèse sur le débat. Des lignes EDF à haute tension jouxtent en effet le site offert par Rezé. Si les experts établissaient que les lignes peuvent interférer avec les équipements du Zénith, Saint-Herblain finirait vainqueur par forfait.
Le député-maire PS de Nantes s'est prudemment borné à redire, le 26 septembre devant quelques journalistes, que "Nantes a besoin d'un Zénith pour réintégrer le circuit des spectacles grand public". Les partisans des communes concurrentes, de leur côté, échangent piques et arguments dans la presse locale.
"La bagarre fait partie du quotidien en politique", tentait lundi de minimiser Charles Gautier, le sénateur-maire (PS) de Saint-Herblain.
La proposition de la ville, située au nord-ouest de l'agglomération, est jugée la meilleure par un rapport d'études. La zone commerciale Atlantis, où serait construit le Zénith, possède déjà la voirie requise, ce qui rendrait le projet de Saint-Herblain moins coûteux et plus facile d'accès.
Les défenseurs de Rezé, au sud de la Loire, rétorquent que le nord de Nantes est déjà suréquipé. "Il faut un aménagement urbain volontariste pour équilibrer l'agglomération au sud", affirmait jeudi le maire PS, Gilles Retière.
Le projet de Rezé, "soutenu par tous les élus du Sud-Loire" selon M.Retière, serait édifié à proximité d'un échangeur du périphérique nantais, mais sur un terrain vierge. Un contraste avec le site Atlantis, où plusieurs grandes enseignes drainent une fréquentation importante.
"Il n'y aura pas d'embouteillages à Atlantis, parce que le Zénith sera occupé le soir, quand les magasins auront fermé", rétorque Charles Gautier.
"Et qu'on ne me parle pas d'aménagement du territoire! Un Zénith, c'est comme un stade de football, pas comme un lycée ou un hôpital."
L'édile de Saint-Herblain, qui juge que le choix de sa commune serait "tout simplement le seul conforme au bon sens", en appelle maintenant à "l'arbitrage légitime" de Jean-Marc Ayrault.
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale a déjà annoncé que le vote du 11 octobre à la CUN aurait lieu à bulletins secrets. Une disposition dont le maire de Rezé, donné perdant depuis la publication du rapport, pense qu'elle favorisera la proposition de sa ville.
Une dernière incertitude technique pèse sur le débat. Des lignes EDF à haute tension jouxtent en effet le site offert par Rezé. Si les experts établissaient que les lignes peuvent interférer avec les équipements du Zénith, Saint-Herblain finirait vainqueur par forfait.