URBANISME. Ce vendredi 9 novembre 2018, la maire de Nantes, Johanna Rolland, a annoncé l'abandon du projet immobilier associé à un nouveau stade, le YelloPark. Toutefois, la construction de la future enceinte est toujours d'actualité.

"Un nouveau stade financé à 100 % par le privé, sans projet urbain, ni aujourd'hui, ni demain", a annoncé sur ses réseaux sociaux, Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole nantaise, concernant le projet controversé du YelloPark. La maire socialiste a également affirmé que l'actuel stade de la Beaujoire, ne serait pas détruit. Ces annonces marquent la fin de l'association entre les différents acteurs du projet et le groupe d'ingénierie immobilière Réalités, dont le président-directeur général, Yoann Joubert explique avoir pris "acte de la fin du projet YelloPark", dans un communiqué. Initialement, en plus du stade, 1.500 logements auraient dû être construits.

 

Les décisions de la maire réjouissent Waldemar Kita, président du FC Nantes, qui s'est exprimé à travers un communiqué du club : "Le nouveau stade va permettre à notre région d'offrir une image dynamique dans la perspective des grands rendez-vous qui s'annoncent : la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024". Cependant, rien n'est encore fait. Même si le projet dispose du soutien de la maire, la cession du terrain où doit être construit le futur stade et le maintien de la Beaujoire seront soumis à un vote de conseil métropolitain le 7 décembre. Une parcelle qui, après l'abandon du projet urbain, passe de 21 hectares à 9 hectares réservés à la réalisation de l'enceinte de 40.000 places et de son parking souterrain. Si les annonces de Johanna Rolland sont confirmées, les deux stades cohabiteront "comme c'est le cas dans les villes de Bordeaux, Lyon, Lille ou Paris", précise la maire. Elle ajoute également que l'édifice actuel conserverait sa vocation sportive et que les travaux de rénovation seront pris en charge par la métropole.

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