Le cabinet d'urbanisme Treuttel-Garcias-Treuttel et le député-maire de Nanterre, Jacqueline Fraysse, ont présenté le projet qui s'étendra de l'Arche à la Seine sur 120 ha.
" Nous allons aménager 17 terrasses entre la Seine et la Grande Arche, dans le prolongement de l'axe historique imaginé par Le Nôtre, et cicatriser un espace qui a longtemps ressemblé à un immense no man's land sur les trois kilomètres séparant l'Arche de la Seine ", a affirmé hier midi, lors de la présentation du projet, Jean-Claude Garcias, l'un des architectes du cabinet TGT et associés, retenu en novembre dernier pour veiller à la cohérence de cet important projet d'urbanisme.
En une seule phrase, toute la dimension symbolique et humaine du projet était résumée. Tout avait commencé au cours de l'été 1990, lorsque le gouvernement d'alors avait annoncé sans préavis l'extension du quartier d'affaires de la Défense. Jacqueline Fraysse, élue maire (PC) de Nanterre en 1988, engage une bataille qui va durer plus de dix ans pour que ce projet monumental, tendant à construire 600.000m² de bureaux et le double de logement, ne soit pas accepté. Pour elle, il était hors de question de faire de Nanterre un Défense-bis. En mai 2000, l'EPAD (Etablissement public d'aménagement de la Défense) est désavoué officiellement par Jean-Claude Gayssot qui lance la projet Seine-Arche, dont le plan urbanistique vient d'être dévoilé. L'EPASA (Etablissement public d'aménagement de Seine-Arche), où les collectivités locales comptent autant de voix que l'Etat, présidé par Jacqueline Fraysse, doit piloter ce projet
Le nouveau projet, dont les travaux de réalisation dureront une dizaine d'années, se veut plus humain. Sur les 120 hectares à aménager, 640.000m² seront construits, dont 205.000m² de bureaux, 290.000m² de logements et 200.000m² étant réservés aux équipements publics et aux commerces. Sous ce terrain immense passent des lignes de chemins de fer et les autoroutes A14 et A86.
Sur près de 3 kilomètres de long et 80 mètres de large, un large escalier de verdure dessinera l'espace, en continuité de l'axe reliant déjà l'Arche et l'Arc de Triomphe. Mais à la différence de l'escalier venant depuis la capitale vers le quartier d'affaires, la verdure sera omniprésente. La " promenade plantée " conçue par les urbanistes, sert de " colonne vertébrale " à l'ensemble, et structure les aménagements comme les constructions.
Au bout de cette nouvelle " coulée verte ", près de la Seine, un parc de 14,5ha, dit " du Chemin de l'Ile ", va être aménagé d'ici 2004 pour un coût de 13,4 millions d'euros. En tout, le chantier " Seine-Arche " représente un budget de 150 millions d'euros. Dans le cadre du programme Université du 3ème millénaire (U3M), l'Etat va consacrer 61 millions d'euros à la rénovation du campus de l'université Paris-X qui accueille plus de 32.000 étudiants. D'autres opérations sont en cours ou en voie d'achèvement, comme le recouvrement de l'échangeur entre l'A14 et l'A86, l'abaissement du boulevard Pesaro au niveau du sol et la destruction des viaducs routiers suspendus qui enferment la ville.
A terme, ce coin de Nanterre ne sera ni une excroissance de la Défense, ni une verrue déshumanisée au bout de Paris. Ce sera tout simplement un quartier moderne, issu de la consultation répétée et permanente entre les élus (Jacqueline Fraysse) et les habitants, via les " Assises de la Ville ".
En une seule phrase, toute la dimension symbolique et humaine du projet était résumée. Tout avait commencé au cours de l'été 1990, lorsque le gouvernement d'alors avait annoncé sans préavis l'extension du quartier d'affaires de la Défense. Jacqueline Fraysse, élue maire (PC) de Nanterre en 1988, engage une bataille qui va durer plus de dix ans pour que ce projet monumental, tendant à construire 600.000m² de bureaux et le double de logement, ne soit pas accepté. Pour elle, il était hors de question de faire de Nanterre un Défense-bis. En mai 2000, l'EPAD (Etablissement public d'aménagement de la Défense) est désavoué officiellement par Jean-Claude Gayssot qui lance la projet Seine-Arche, dont le plan urbanistique vient d'être dévoilé. L'EPASA (Etablissement public d'aménagement de Seine-Arche), où les collectivités locales comptent autant de voix que l'Etat, présidé par Jacqueline Fraysse, doit piloter ce projet
Le nouveau projet, dont les travaux de réalisation dureront une dizaine d'années, se veut plus humain. Sur les 120 hectares à aménager, 640.000m² seront construits, dont 205.000m² de bureaux, 290.000m² de logements et 200.000m² étant réservés aux équipements publics et aux commerces. Sous ce terrain immense passent des lignes de chemins de fer et les autoroutes A14 et A86.
Sur près de 3 kilomètres de long et 80 mètres de large, un large escalier de verdure dessinera l'espace, en continuité de l'axe reliant déjà l'Arche et l'Arc de Triomphe. Mais à la différence de l'escalier venant depuis la capitale vers le quartier d'affaires, la verdure sera omniprésente. La " promenade plantée " conçue par les urbanistes, sert de " colonne vertébrale " à l'ensemble, et structure les aménagements comme les constructions.
Au bout de cette nouvelle " coulée verte ", près de la Seine, un parc de 14,5ha, dit " du Chemin de l'Ile ", va être aménagé d'ici 2004 pour un coût de 13,4 millions d'euros. En tout, le chantier " Seine-Arche " représente un budget de 150 millions d'euros. Dans le cadre du programme Université du 3ème millénaire (U3M), l'Etat va consacrer 61 millions d'euros à la rénovation du campus de l'université Paris-X qui accueille plus de 32.000 étudiants. D'autres opérations sont en cours ou en voie d'achèvement, comme le recouvrement de l'échangeur entre l'A14 et l'A86, l'abaissement du boulevard Pesaro au niveau du sol et la destruction des viaducs routiers suspendus qui enferment la ville.
A terme, ce coin de Nanterre ne sera ni une excroissance de la Défense, ni une verrue déshumanisée au bout de Paris. Ce sera tout simplement un quartier moderne, issu de la consultation répétée et permanente entre les élus (Jacqueline Fraysse) et les habitants, via les " Assises de la Ville ".