Dominique Voynet, ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, a officiellement installé, lundi 28 mai, le nouveau Conseil National du Paysage.
Créé le 8 décembre 2000 par arrêté de la ministre, ce Conseil a pour vocation d'être un lieu de réflexion approfondie, et proposera des orientations générales de la politique des paysages en France. Comme beaucoup d'autres questions environnementales, le paysage revêt une dimension transversale évidente (urbanisme, architecture, infrastructures, nature etc.) qui impose une vision d'ensemble et un traitement global. " La question du paysage n'est pas figée " a indiqué Dominique Voynet, elle évolue et accompagne les changements de la société ce qui en fait aussi " une vraie question politique ".
Le Conseil National du Paysage est composé de personnalités reconnues pour leur compétence dans le domaine du paysage (élus, responsables associatifs, paysagistes, représentants d'administration...), désignées par la ministre sur proposition de la Direction de la Nature et du Paysage. Il se réunit au moins une fois par an et rédige un rapport annuel.
Sa première mission sera d'effectuer un bilan de l'application de la loi du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages. Ses membres présenteront des rapports sur des questions spécifiques.
Lors de cette séance inaugurale, deux premières contributions ont été soumises à la réflexion du Conseil par Yves Luginbühl, directeur de recherche au CNRS, et Bernard Lassus, paysagiste et conseiller à la Direction des Routes.
Le premier rapport décrit les attentes des Français en matière de paysage. Il donne des résultats très contrastés selon l'acception du terme et les groupes sociaux interrogés. Il montre que l'intérêt que portent nos concitoyens au paysage dépasse l'ancienne notion de " jardin " pour englober leur cadre de vie quotidien dans son ensemble.
Le rapport de Bernard Lassus repose la question de l'équilibre entre paysages urbains et paysages ruraux. Selon l'auteur, il n'y a plus opposition, mais continuité, dans le temps et dans l'espace, des territoires, des paysages qu'ils portent et des populations qu'ils font vivre.
Le Conseil National du Paysage est composé de personnalités reconnues pour leur compétence dans le domaine du paysage (élus, responsables associatifs, paysagistes, représentants d'administration...), désignées par la ministre sur proposition de la Direction de la Nature et du Paysage. Il se réunit au moins une fois par an et rédige un rapport annuel.
Sa première mission sera d'effectuer un bilan de l'application de la loi du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages. Ses membres présenteront des rapports sur des questions spécifiques.
Lors de cette séance inaugurale, deux premières contributions ont été soumises à la réflexion du Conseil par Yves Luginbühl, directeur de recherche au CNRS, et Bernard Lassus, paysagiste et conseiller à la Direction des Routes.
Le premier rapport décrit les attentes des Français en matière de paysage. Il donne des résultats très contrastés selon l'acception du terme et les groupes sociaux interrogés. Il montre que l'intérêt que portent nos concitoyens au paysage dépasse l'ancienne notion de " jardin " pour englober leur cadre de vie quotidien dans son ensemble.
Le rapport de Bernard Lassus repose la question de l'équilibre entre paysages urbains et paysages ruraux. Selon l'auteur, il n'y a plus opposition, mais continuité, dans le temps et dans l'espace, des territoires, des paysages qu'ils portent et des populations qu'ils font vivre.