Le président du musée parisien, Serge Lemoine, a fait part de son vif intérêt après avoir été approché par un promoteur soumissionnant pour la réalisation d'un important projet de centre culturel à Hong Kong.
Le promoteur immobilier Henderson Land Development "a approché le Musée d'Orsay. Nous serions très intéressés par une coopération", a déclaré le président en ouvrant l'exposition à Hong Kong de 47 oeuvres impressionnistes françaises dans le cadre de l'année de la France en Chine.
Les discussions n'en sont qu'à un "stade préliminaire", a précisé le responsable. Si elles se concrétisaient, le Musée d'Orsay se verrait entrer en concurrence avec le Centre Georges Pompidou, également parisien, qui fait déjà partie d'un autre consortium ayant soumissionné pour le centre, réunissant les sociétés Sun Hung Kai Properties et Cheung Kong Holdings.
Le musée américain Guggenheim fait également partie de ce consortium.
"Nous pouvons utiliser notre savoir-faire... Si nous en avons l'opportunité, nous apporterons à Hong Kong des oeuvres d'art de la seconde moitié du XIXe siècle, du XXe et de l'art contemporain", a ajouté M. Lemoine cité par l'AFP.
Le projet de Centre culturel de Kowloon-Ouest, sur la péninsule de Kowloon faisant face à l'île de Hong Kong, prévoit le développement, sur quarante hectares, de quatre theâtres, un opéra, des musées, des installations sportives ainsi que des espaces verts. Le coût est estimé à trois milliards de dollars.
Les premiers bâtiments doivent ouvrir en 2010 mais le programme est ralenti par une levée de boucliers sur la procédure de sélection du consortium à qui doit être confiée la gestion pour trente ans. Les opposants estiment que le choix d'un seul gestionnaire privé multipliera les risques que le projet se transforme en centre résidentiel de luxe, comme cela a déjà été le cas par le passé à Hong Kong.
La polémique a empêché la sélection des trois offres concurrentes : Henderson Land, le consortium Sun Hung Kai Properties/Cheung Kong Holdings, ainsi que le groupe Sino Land, Wharf Holdings et Chinese Estates.
Les discussions n'en sont qu'à un "stade préliminaire", a précisé le responsable. Si elles se concrétisaient, le Musée d'Orsay se verrait entrer en concurrence avec le Centre Georges Pompidou, également parisien, qui fait déjà partie d'un autre consortium ayant soumissionné pour le centre, réunissant les sociétés Sun Hung Kai Properties et Cheung Kong Holdings.
Le musée américain Guggenheim fait également partie de ce consortium.
"Nous pouvons utiliser notre savoir-faire... Si nous en avons l'opportunité, nous apporterons à Hong Kong des oeuvres d'art de la seconde moitié du XIXe siècle, du XXe et de l'art contemporain", a ajouté M. Lemoine cité par l'AFP.
Le projet de Centre culturel de Kowloon-Ouest, sur la péninsule de Kowloon faisant face à l'île de Hong Kong, prévoit le développement, sur quarante hectares, de quatre theâtres, un opéra, des musées, des installations sportives ainsi que des espaces verts. Le coût est estimé à trois milliards de dollars.
Les premiers bâtiments doivent ouvrir en 2010 mais le programme est ralenti par une levée de boucliers sur la procédure de sélection du consortium à qui doit être confiée la gestion pour trente ans. Les opposants estiment que le choix d'un seul gestionnaire privé multipliera les risques que le projet se transforme en centre résidentiel de luxe, comme cela a déjà été le cas par le passé à Hong Kong.
La polémique a empêché la sélection des trois offres concurrentes : Henderson Land, le consortium Sun Hung Kai Properties/Cheung Kong Holdings, ainsi que le groupe Sino Land, Wharf Holdings et Chinese Estates.
