En cessation de paiement, le 4ème terrassier français (filiale du groupe belge Besix) devrait déposer le bilan et demander le redressement judiciaire avec poursuite d'activité.
A l'issue d'une réunion extraordinaire du comité d'entreprise, la direction de Müller Travaux Publics a annoncé que l'entreprise - qui compte quelque 880 salariés - était situation de cessation de paiement.
Les dirigeants ont précisé qu'ils allaient déposer le bilan et demander le redressement judiciaire avec poursuite d'activité, lors d'une audience de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Metz prévue mercredi à 16 heures.
La société rachetée en 1998 par le groupe belge Besix, lui même appartenant à la Société belge des bétons (SBB), connaît des difficultés financières, avec un passif de 26 millions d'euros.
Toutefois, le carnet de commande de la société "bien rempli", selon les syndicats, avec notamment des chantiers sur le futur TGV-est, permet à la direction d'envisager la poursuite de l'activité.
L'intersyndicale CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC inquiète du sort de l'entreprise a organisé mardi matin un piquet de grève devant l'entreprise pour "défendre les emplois", sous une énorme banderole indiquant "Non à la casse chez Müller". Selon Jean-Paul Deska, délégué CFDT, cité par l'AFP"un repreneur est la seule alternative, mais cela ne se fera sans casse".
Début juillet les représentants du personnel avaient déclenché le "droit d'alerte" concernant la gestion de l'entreprise qui ne leur paraissait pas rationnelle. Après les avoir écoutés, les actionnaires du groupe belge Besix ont réformé la chaîne de décision.
Le Crédit industriel d'Alsace-Lorraine (CIAL), l'une des banques du pool soutenant l'entreprise, a toutefois refusé de poursuivre sa collaboration, entraînant de nouvelles difficultés financières et des retards de trésorerie.
Selon la direction, "malgré les efforts de négociation (...) aucun accord n'a pu être trouvé avec les banques" qui soutenait la société.
Implantée à Boulay, en Moselle, la société Müller Travaux Publics, créée en 1928, est le 4e terrassier français avec un chiffre d'affaire prévisionnel de 128 millions d'euros pour 2002. Les quelque 880 salariés sont répartis sur plusieurs sites en France, Lognes (Seine-et-Marne), Boulay (Moselle), Toulouse, et sur plusieurs chantiers actuellement en cours.
Les dirigeants ont précisé qu'ils allaient déposer le bilan et demander le redressement judiciaire avec poursuite d'activité, lors d'une audience de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Metz prévue mercredi à 16 heures.
La société rachetée en 1998 par le groupe belge Besix, lui même appartenant à la Société belge des bétons (SBB), connaît des difficultés financières, avec un passif de 26 millions d'euros.
Toutefois, le carnet de commande de la société "bien rempli", selon les syndicats, avec notamment des chantiers sur le futur TGV-est, permet à la direction d'envisager la poursuite de l'activité.
L'intersyndicale CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC inquiète du sort de l'entreprise a organisé mardi matin un piquet de grève devant l'entreprise pour "défendre les emplois", sous une énorme banderole indiquant "Non à la casse chez Müller". Selon Jean-Paul Deska, délégué CFDT, cité par l'AFP"un repreneur est la seule alternative, mais cela ne se fera sans casse".
Début juillet les représentants du personnel avaient déclenché le "droit d'alerte" concernant la gestion de l'entreprise qui ne leur paraissait pas rationnelle. Après les avoir écoutés, les actionnaires du groupe belge Besix ont réformé la chaîne de décision.
Le Crédit industriel d'Alsace-Lorraine (CIAL), l'une des banques du pool soutenant l'entreprise, a toutefois refusé de poursuivre sa collaboration, entraînant de nouvelles difficultés financières et des retards de trésorerie.
Selon la direction, "malgré les efforts de négociation (...) aucun accord n'a pu être trouvé avec les banques" qui soutenait la société.
Implantée à Boulay, en Moselle, la société Müller Travaux Publics, créée en 1928, est le 4e terrassier français avec un chiffre d'affaire prévisionnel de 128 millions d'euros pour 2002. Les quelque 880 salariés sont répartis sur plusieurs sites en France, Lognes (Seine-et-Marne), Boulay (Moselle), Toulouse, et sur plusieurs chantiers actuellement en cours.