LOGEMENT. La fédération du mouvement Solidaires pour l'habitat veut être davantage reconnue par les pouvoirs publics et gagner en notoriété auprès du grand public. Son état-major regrette des politiques publiques aux règles changeantes qui mettent en difficulté financière certaines de ses associations.


Le mouvement Soliha (Solidaires pour l'habitat) avait choisi le 17 octobre 2024 -journée mondiale du refus de la misère- pour réaffirmer sa mission et réunir un millier de salariés et bénévoles de ses 123 associations agrées service social d'intérêt général à Saint-Denis (93). Le mouvement, né de la fusion des réseaux Pact et Habitat &Développement, emploie aujourd'hui 3.550 salariés et compte 1.960 administrateurs bénévoles.

 

Cela fait un siècle que le mouvement est à l'œuvre pour aider les publics vulnérables à accéder à un logement ou s'y maintenir. La Ligue nationale contre les taudis fut en effet fondée en 1924 et appartient toujours au mouvement. "En 2023, 258.000 ménages modestes et fragiles ont été accompagnés par Soliha", détaille Alain Régnier, président élu en février pour un mandat qui court jusqu'en juin 2025.

 

Un mouvement centenaire et innovant pour l'habitat des plus faibles

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