Le congrès annuel de l'Union sociale pour l'habitat (USH), s'ouvre ce mardi à Toulouse avec l'ambition de tirer «les enseignements de la crise» du logement. Les débats seront clôturés le 17 par Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au Logement.
Du 15 au 17 septembre se déroulera à Toulouse, le congrès annuel de l'Union sociale pour l'habitat (USH). Lors de cette grande messe des organismes HLM, Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au Logement, qui clôturera les débats le 17 septembre veut effacer «les frictions» apparues avec le gouvernement à la suite de la loi Boutin. En effet, cette dernière, impose le départ, au bout de trois ans, des locataires dépassant de plus de deux fois le plafond des ressources pour accéder aux logements sociaux.
Ainsi une des priorités abordées lors de ces journées est consacrée à la réévaluation des aides à la pierre pour construire à des prix abordables. En effet, «cette ligne budgétaire ne représentera plus, en 2010, que 350 millions d'euros contre 500 millions en 2009 et 850 millions en 2008», dénonce le président de l'USH. En 2008, les HLM n'ont pu mettre en chantier que 55.000 logements neufs et en acquérir 19.000 anciens (dont 11.000 à rénover).
Autre priorité : l'amélioration du parc existant qui comprend 4,2 millions de logements et loge près de 10 millions de personnes. Les HLM ont déjà décidé de réaliser 800.000 rénovations thermiques de logements d'ici 2020 dont 40.000 en 2009 et 60.000 en 2010.
Enfin, le mouvement HLM souhaite notamment une «réaffectation» d'une partie de l'argent public consacré aux déductions fiscales qui profitent principalement aux ménages aisés qui investissent dans le parc privé pour louer des logements.
