Trois responsables de travaux ont été placés en garde à vue jeudi à Marseille suite à la mort d'un ouvrier turc, sans papiers et employé au noir, sur un chantier de maçonnerie, a-t-on appris de source judiciaire.
Mercredi vers 16H00, les pompiers avaient découvert l'homme mort, coincé sous les débris d'un échafaudage et les décombres d'un coffrage de béton, dans l'enceinte de l'institut Paoli Calmette, à Marseille (9ème arr.), selon les secouristes.
Sans papiers, Ramazan Yildiz, 37 ans, avait été recruté illégalement par une SARL travaillant en sous-traitance pour le compte d'EGSE, entreprise de gros oeuvre et de maçonnerie marseillaise, a-t-on précisé de source judiciaire. EGSE avait obtenu le contrat d'extension d'un laboratoire de l'institut Paoli Calmette, hôpital spécialisé en cancérologie.
Le gérant de la SARL sous-traitante a été placé en garde à vue, ainsi que le conducteur de travaux et le chef d'équipe présent au moment de l'accident, dans le cadre d'une enquête pour "homicide et blessure par imprudence", "emploi d'étrangers en situation irrégulière et travail dissimulé".
Un autre homme a été blessé dans l'accident, mais n'a pu être immédiatement identifié, les travailleurs présents sur le chantier se connaissant à peine.Ramazan Yildiz serait mort d'une rupture de l'aorte et d'écrasements thoraciques, le foie et un rein éclatés, selon la même source.
Un expert ingénieur du bâtiment a été dépêché sur le chantier jeudi après-midi pour établir rapidement les causes de l'accident.
L'inspection du travail a également démarré une enquête, de manière à recenser toutes les infractions au code du travail.
Sans papiers, Ramazan Yildiz, 37 ans, avait été recruté illégalement par une SARL travaillant en sous-traitance pour le compte d'EGSE, entreprise de gros oeuvre et de maçonnerie marseillaise, a-t-on précisé de source judiciaire. EGSE avait obtenu le contrat d'extension d'un laboratoire de l'institut Paoli Calmette, hôpital spécialisé en cancérologie.
Le gérant de la SARL sous-traitante a été placé en garde à vue, ainsi que le conducteur de travaux et le chef d'équipe présent au moment de l'accident, dans le cadre d'une enquête pour "homicide et blessure par imprudence", "emploi d'étrangers en situation irrégulière et travail dissimulé".
Un autre homme a été blessé dans l'accident, mais n'a pu être immédiatement identifié, les travailleurs présents sur le chantier se connaissant à peine.Ramazan Yildiz serait mort d'une rupture de l'aorte et d'écrasements thoraciques, le foie et un rein éclatés, selon la même source.
Un expert ingénieur du bâtiment a été dépêché sur le chantier jeudi après-midi pour établir rapidement les causes de l'accident.
L'inspection du travail a également démarré une enquête, de manière à recenser toutes les infractions au code du travail.