Kenzo Tange est décédé mardi à Tokyo à lâge de 91 ans. Lauréat du Pritzker Prize en 1987, il a été lun des acteurs de la transformation architecturale et urbanistique du Japon sur plus dun demi siècle.
Né en 1913 à Osaka (Japon), Kenzo Tange obtient son diplôme darchitecte à lUniversité de Tokyo, puis travaille durant quatre années dans lagence de Kunio Maekawa, disciple nippon du suisse Le Corbusier. Devenu professeur assistant en 1946, il crée le «Laboratoire Tange», en association notamment avec Fumihiko Maki, Arata Isozaki, et Kisho Kurokawa, qui bénéficient aujourdhui dune renommée internationale.
En 1949, Kenzo Tange remporte le concours pour le «Parc de la Paix» et le «Centre de la Paix» à Hiroshima, quil présente en 1951 à Londres lors du CIAM (Congrès International dArchitecture Moderne). A cette occasion, il rencontre les grands noms de larchitecture contemporaine, dont Le Corbusier et Walter Gropius.
Le mélange dinfluences entre le modernisme fonctionnaliste occidental et larchitecture traditionnelle japonaise se retrouve dans plusieurs bâtiments en béton quil réalise dans les années 1950 : la Préfecture de Kagawa, lHôtel de ville de Kurayoshi.
Au début des années 1960, Kenzo Tange sintéresse au structuralisme et aux relations entre lHomme et la spiritualité. La cathédrale Sainte-Marie, consacrée à Tokyo en 1964, est constituée dune flèche torse centrale de béton et de verre, servant de clef de voûte à quatre toitures brillantes en acier inoxydable.
La même année, la ville accueille les Jeux Olympiques dété et larchitecte japonais construit deux gymnases, devenus dès lors emblématiques de lindustrialisation du pays. La couverture, aux courbes hyperboliques, est réalisée avec une structure tendue fixée à des mats en béton.
Parallèlement à son oeuvre architecturale, Kenzo Tange propose de gigantesques projets urbanistiques : en 1960, un plan dextension du coeur de Tokyo vers la baie ; en 1970, le plan général de lExposition internationale dOsaka autour du thème «Human Progress and Harmony».
La fin des années 1970, et le début des années 1980, marquent le développement international du travail de Tange, dans plus de 20 pays. Il redessine notamment le visage de Singapour avec le projet OUB Center (1985), suivi en 1995 par lopération UOB Plaza.
Au milieu des années 1980, Jacques Chirac, alors maire de Paris, demande à Kenzo Tange de réorganiser la Place dItalie (200 m de diamètre). En 1991, larchitecte livre «Grand Ecran» et restaure une connexion entre le 13ème arrondissement et le reste de la ville. Et en 1997, il termine à Nice le musée des Arts asiatiques de Nice.
«Témoin de la transformation du Japon depuis les dévastations de la guerre jusquà lopulence daujourdhui, jai eu lopportunité de travailler sur des projets passionnants. Répéter ce que jai déjà fait ne mintéresse pas, chaque opération est un tremplin vers la suivante, un pas vers le futur», Kenzo Tange.
En 1949, Kenzo Tange remporte le concours pour le «Parc de la Paix» et le «Centre de la Paix» à Hiroshima, quil présente en 1951 à Londres lors du CIAM (Congrès International dArchitecture Moderne). A cette occasion, il rencontre les grands noms de larchitecture contemporaine, dont Le Corbusier et Walter Gropius.
Le mélange dinfluences entre le modernisme fonctionnaliste occidental et larchitecture traditionnelle japonaise se retrouve dans plusieurs bâtiments en béton quil réalise dans les années 1950 : la Préfecture de Kagawa, lHôtel de ville de Kurayoshi.
Au début des années 1960, Kenzo Tange sintéresse au structuralisme et aux relations entre lHomme et la spiritualité. La cathédrale Sainte-Marie, consacrée à Tokyo en 1964, est constituée dune flèche torse centrale de béton et de verre, servant de clef de voûte à quatre toitures brillantes en acier inoxydable.
La même année, la ville accueille les Jeux Olympiques dété et larchitecte japonais construit deux gymnases, devenus dès lors emblématiques de lindustrialisation du pays. La couverture, aux courbes hyperboliques, est réalisée avec une structure tendue fixée à des mats en béton.
Parallèlement à son oeuvre architecturale, Kenzo Tange propose de gigantesques projets urbanistiques : en 1960, un plan dextension du coeur de Tokyo vers la baie ; en 1970, le plan général de lExposition internationale dOsaka autour du thème «Human Progress and Harmony».
La fin des années 1970, et le début des années 1980, marquent le développement international du travail de Tange, dans plus de 20 pays. Il redessine notamment le visage de Singapour avec le projet OUB Center (1985), suivi en 1995 par lopération UOB Plaza.
Au milieu des années 1980, Jacques Chirac, alors maire de Paris, demande à Kenzo Tange de réorganiser la Place dItalie (200 m de diamètre). En 1991, larchitecte livre «Grand Ecran» et restaure une connexion entre le 13ème arrondissement et le reste de la ville. Et en 1997, il termine à Nice le musée des Arts asiatiques de Nice.
«Témoin de la transformation du Japon depuis les dévastations de la guerre jusquà lopulence daujourdhui, jai eu lopportunité de travailler sur des projets passionnants. Répéter ce que jai déjà fait ne mintéresse pas, chaque opération est un tremplin vers la suivante, un pas vers le futur», Kenzo Tange.