Le long week-end de la fête nationale du Canada, célébrée lundi 1er juillet, coïncide avec le traditionnel "festival" des déménagements à Montréal, qui se déroule toutefois cette année sur fond de crise du logement.
Trottoirs envahis de camionnettes de déménagement, défilés de cartons dans les escaliers, pianos ou réfrigérateurs hissés sur les balcons: les quartiers résidentiels de la métropole québécoise donnent lieu à une parade colorée, unique au monde, tandis que les vendeurs de pizzas et de bière font recette.
Un Québécois sur cinq change d'adresse chaque année et les cartons se font presque toujours dans les jours précédant le 1er juillet, date d'échéance traditionnelle des baux locatifs dans la province.
A Montréal, une bonne partie des ménages "migrants" ne le font toutefois pas de gaieté de coeur cette année, ayant été évincés de leurs logements par les propriétaires et n'ayant parfois pas trouvé de nouveau logis, alors que la crise du logement bat son plein.
Les loyers sont trop chers pour les plus pauvres, les propriétaires n'ont que l'embarras du choix parmi les candidats et le manque de logements sociaux est de plus en plus criant.
Au moins 500 familles qui doivent quitter leur domicile lundi n'en ont pas trouvé un autre et les appels à l'aide se multiplient. La ville de Montréal a mis en place un centre de crise pour accueillir les familles sans logement, entreposer leurs meubles et les héberger temporairement.
Il manquerait 11.000 logements locatifs à Montréal, dont une bonne part de logements sociaux, un secteur peu développé dans la ville, selon les experts.
Les critiques pleuvent aussi sur le gouvernement, accusé de traîner des pieds dans la mise en oeuvre de sa politique de construction de logements sociaux, avec seulement 42% des 6.600 logements promis il y a cinq ans actuellement réalisés.
Selon une étude de l'Institut économique de Montréal, le contrôle des loyers aurait eu pour effet négatif de ne pas inciter les propriétaires à investir dans la construction de nouveaux logements.
Un Québécois sur cinq change d'adresse chaque année et les cartons se font presque toujours dans les jours précédant le 1er juillet, date d'échéance traditionnelle des baux locatifs dans la province.
A Montréal, une bonne partie des ménages "migrants" ne le font toutefois pas de gaieté de coeur cette année, ayant été évincés de leurs logements par les propriétaires et n'ayant parfois pas trouvé de nouveau logis, alors que la crise du logement bat son plein.
Les loyers sont trop chers pour les plus pauvres, les propriétaires n'ont que l'embarras du choix parmi les candidats et le manque de logements sociaux est de plus en plus criant.
Au moins 500 familles qui doivent quitter leur domicile lundi n'en ont pas trouvé un autre et les appels à l'aide se multiplient. La ville de Montréal a mis en place un centre de crise pour accueillir les familles sans logement, entreposer leurs meubles et les héberger temporairement.
Il manquerait 11.000 logements locatifs à Montréal, dont une bonne part de logements sociaux, un secteur peu développé dans la ville, selon les experts.
Les critiques pleuvent aussi sur le gouvernement, accusé de traîner des pieds dans la mise en oeuvre de sa politique de construction de logements sociaux, avec seulement 42% des 6.600 logements promis il y a cinq ans actuellement réalisés.
Selon une étude de l'Institut économique de Montréal, le contrôle des loyers aurait eu pour effet négatif de ne pas inciter les propriétaires à investir dans la construction de nouveaux logements.
